mercredi 10 mars 2010

logical song

Hier (mardi donc, pour ceux qui suivent un peu l'actualité), en allant faire mes courses, j'ai pu constater, à nouveau, qu'il y a logique ... et logique. Et apparemment ma logique n'est pas celles de tous, en tout cas pas celle des logisticiens de Carrouf. Mais alors vraiment pas.
Consommatrice de café en capsules, je tiens néanmoins à disposition à la maison une cafetière traditionnelle, pour laquelle je garde en réserve, du café moulu ... et des filtres pour ceux de mes invités qui préfèrent ce breuvage. Et ils existent.
Le Stock de filtres commençant à diminuer dangereusement, il convenait de procéder à un réappro (c'est comme ça qu'ils disent dans le métier non ? quel métier, je sais pas, mais ça fait bien parait-il). Vu le caractère épisodique de la consommation desdits filtres, je ne savais pas spécialement où les trouver dans le magasin. Mettant au défi mon bel esprit ingénieux, j'ai cogité ... 2 secondes ... pour arriver à la conclusion évidente que les filtres devaient se trouver à côté des stocks de café moulu ! mais bien sûr ! trop logique la fille : tu prends ton café, tu prends ton filtre, tu passes à la caisse, tu mets ton café dans ton filtre et voilà, ça coule de source ! trop balèze !
Voilà. Ça c'était ... MON ... raisonnement. Après 5 minutes à arpenter le rayon, j'ai bien dû me rendre à l'évidence : ils n'étaient pas là ... les filtres. Ma belle logique s'effondrait. Ha !Diantre !
Réfléchissons à nouveau calmement (c'est sûr le mardi entre midi et deux, je suis pas du tout speed, pensez donc ...) ... essayons de rentrer dans la logique de quelqu'un d'autre ... qui serait pas aussi ... compliqué que moi ...faisons dans le simple, ne cherchons pas à prendre des chemins de traverse ... ... .... oué ben pas facile quand même .... ayé !!! je sais, j'ai une idée ! si c'est pas à côté du café ... ça doit être à côté de la cafetière ! ouiiiiiiii, trop fastoche, mais bien sûr ! t'achète ta cafetière et en même temps, t'en profite pour rafler 10 ans de stocks de filtres, pif paf ! Parce que bon, voilà, tu n'achètes quand même pas des cafetières tous les jours, alors forcément, dans le rayon en question, tu repasses pas souvent ... d'autant qu'il est à l'autre bout du magasin ... par rapport aux paquets de café ... ben oui ...
Abandonnant mon caddie, me voilà partie audit bout. Me plantant au milieu du rayon je me mets en devoir d'en scanner tous les recoins ... point de filtres ... aie !
Purée, là, je sèche !!! Si c'est pas avec le café ? si c'est pas avec la cafetière ? ben ... c'est où ? avec les nappes (parce qu'on pose la tasse à café sur une nappe) ? avec les cuillères (faut bien penser à ceux qui prennent du sucre dans le café) ? avec les crayons (mes filles adorent dessiner des cafetières ... non, je déconne) ? avec les torchons (oui, j'avais des torchons avec des cafetières ... que Mamoune avait confectionné dans de vieux draps ..) ?
Haaaaaaaaa purée, c'était pas gagné !!!
C'est en errant dans les rayons, un peu à l'improviste et en essayant de faire des associations d'idées (il y avait forcément une logique ... forcément ... complètement farfelue peut-être, mais une logique quand même) ... que j'ai fini par tomber nez à nez avec des filtres. Tellement nez à nez que j'ai du prendre un peu de recul pour comprendre où j'étais ...au rayon des tasses ... même pas tasses à café uniquement ... non, non tasses, mug, bol en tous genres ... et filtres ... donc ...
voilà ... un autre recoin du magasin ... ils avaient un trou, ils ont mis les filtres à café ! Carrouf, 1 point. Poufpouf ... 0. Jamais j'aurai trouvé sans un grand coup de bol.
J'espère que dans 1 an 1/2, quand j'aurai à nouveau besoin de filtres, ils ne seront pas passés par une grande opération "je change tous les rayons de place pour faire du neuf avec du vieux et pour dynamiser le circuit de courses de la ménagère et l'inciter à consommer davantage" ... parce que sinon, la ménagère, elle risque de leur péter un câble en plein rayon, et ça peut faire mal ... très mal !!!

lundi 8 mars 2010

2 tons, 3 mouvements

Il faut croire que mes filles ont bien compris tous les avantages à être deux ... deux bras, deux jambes, deux oreilles ... et deux louloutes pour mes les casser ... lesdites oreilles !
Le lundi matin, plus que tout autre jour, ma Pomponnette aime à rebattre les cartes et repartir sur des règles qu'elles veux neuves, loin des sentiers battus et essentiellement fondées sur la satisfaction de son bon plaisir. Si, le week-end, elle sait maintenir le sujet à feu doux ("pas le bol princesse mamannnnn, je ne boirai pas mon lait, là !!!" pour le samedi et "maiiiiis je veux le bol princessseuuuh, maman, je ne boirai pas mon lait, na" le dimanche), le lundi matin voit resurgir son énergie de militante chevronnée ! et va-z-y que je t'assomme avec mes contestations avant même d'avoir posé le pied par terre : "et je veux m'habiller après le petit déjeuner" "et je veux pas que tu t'occupes de Natourelle" et "tu crois pas que je vais aller faire pipi, non, non et non"....
Ce lundi n'échappe pas à la règle. L'oreille droite irritée par ces revendications, mais fermement décidée à ne pas céder à la facilité en lui assénant une bonne tape sur les fesses, j'ai lancé des ultimatums pour aller m'occuper de Natourelle, de sa couche (ennnnnncore) et de ses vêtements. Séance câlins et rigolade avec elle, et en fond sonore Pomponnette attachée à l'idée de ne pas céder un pouce de terrain et à me le faire savoir, non mais.
A peine Natourelle habillée, je reviens vers Pomponnette qui commençait à se lasser de s'énerver dans le vide et qui avait entamé un déshabillage buté. Je commence alors à l'aider, ravie de ne pas avoir à mettre mes menaces à exécution (oui, il faut le savoir, le rôle du père fouettard n'est pas que satisfaisant). En un rien de temps, le son de la contestation se réduit et un doux silence prend le relais .. rhaaaaaaaaaaaaaa, sans violence en plus ....
MAIS NON !!! parce qu'un deux tons, ça a ... deux tons ! Natourelle, sentant son rôle aux mains de sa soeur, a décidé de reprendre le rôle lâché par cette dernière ! forcément ! "Je veux les genoux de mamannnnnnnnnnn ... ouin ouin ouinnnnnnn" ! et autant pour mon oreille gauche !! et pour ma jambe gauche à laquelle elle se colle ...
Il s'en est fallu de peu que les demoiselles ne volent dans leurs chambres respectives avec le seul élan d'un bon coup de pied aux fesses ! histoire de leur rappeler que, moi aussi, je peux avoir du potentiel le lundi matin ! sans blague !!!

mercredi 3 mars 2010

Hommage

Un petit billet en clin d'oeil pour Ourson, qui, quotidiennement, prend les quelques minutes nécessaires pour me fournir l'Indégivrable du Jour de Xavier Gorce. Je ne sais même plus où il les trouve ni comment il me les procure ... tout ce que je sais c'est que j'attends impatiemment son mail du matin, que je découvre en sirotant mon café chaud, à telle enseigne que les quelques jours où le site sur lequel il se fournit a été indisponible, j'ai eu du mal à tenir et à ne pas ronchonner dans ma barbichette.
Je me permets d'en publier un, que j'ai gardé quelques semaines sous le coude, pour le relire tellement je l'ai trouvé génial. Outre la puissante vérité qu'il contient (selon moi), cette bulle a eu le mérite de me ramener des années en arrière. A ces années de prépa HEC où je suais sang et eau pour tenir la distance en cours de philosophie. Autant vous dire tout de suite que la distance n'a jamais été tenue ... enfin, si elle a été tenue, ce n'est pas par moi et j'étais loin derrière dans l'équipe du relais. Pour preuve cette annotation posée sur une de mes premières copies par mon professeur : "indigent". J'ai honte de l'écrire mais je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire. Depuis, j'ai une idée assez précise du sens de son propos et j'en rougis encore, comme s'il venait à nouveau de m'humilier de ce propos cinglant.
Quoiqu'il en soit, ce professeur était un inconditionnel de Kant. Chose que j'ai comprise bien trop tard hélas car truffer ma copie du mot Kant (et de quelques pensées profondes de cet auguste esprit) m'a permis, sur la fin de notre "relation" d'élever la note moyenne de mes copies (à défaut d'en élever la qualité).
Et pourtant, Dieu m'en est témoin, je serai aujourd'hui incapable de parler de Kant, du kantisme et de la critique de la raison pure ... et pour être parfaitement honnête cela ne m'a jamais manqué au quotidien. Alors que le catalogue Ikea a toujours trouvé en moi une lectrice fidèle et motivée, prête à mettre en application, par des travaux pratiques, les astucieuses suggestions du guide. La pensée du kit et du "monter-soi-meme-avec-la-petite-cle-qui-va-bien-en-2-heures-chrono" ... CA .... ça me parle au niveau de mon vécu, de mon moi et de mon sur-moi ! sur le sujet, on est resté "gruppiert" mon subconscient, mon conscient et moi ... je n'en dirais pas autant de ma rencontre avec le kantisme.
Alors, oui, ce soir, je me trouve une bonne tête de pingouin suédois, et ça me fait bien marrer. Parce que ma maison ne me tombe pas sur la tête et que ma bibliothèque (qui ne contient aucune oeuvre de Kant) fleure bon son modèle Ikea (un indémodable : Expedit de son petit nom).

mardi 2 mars 2010

Pour le pire et le meilleur

"Maman, quand tu seras morte, je jetterai Natourelle à la poubelle, na" !

Une telle déclaration de Pomponnette, déclamée mardi soir dans le parc des O. de mon village, avec toute l'emphase qui va bien, venait forcément d'une énormmmmmme frustration dont elle était victime. Un truc de fou, on imagine bien, sinon comment aurait-elle oser nous vouer aux gémonies de la sorte, nous, ses plus proches parents ? Et oui, c'est vrai que le fait de ne pas avoir le droit de monter dans la poussette de Natourelle (pour la simple et bonne raison que Natourelle l'occupait déjà) semblait une raison suffisante pour nous pulvériser toutes les deux dans un grand éclair fumant ! si en plus on pouvait souffrir un peu, je crois que cela aurait rajouté à son plaisir. Faut croire qu'à 4 ans et quelques, la frustration est une notion très relative.

Ceci étant, une telle déclaration n'a pas entamé le plaisir que j'ai eu à passer un peu de temps avec les filles, que je suis allée chercher qui à la sortie de l'école, qui à la sortie de la garderie, pour profiter du soleil et du temps doux en allant goûter au parc.
Rien n'était écrit, et quelques heures encore avant d'y être, je pensais surtout qu'à 17H00, je serai de retour au bureau pour me plonger dans mon travail et oublier le début de journée, un peu difficile.
Partie à 8H00 dans le Morbihan, pour assister à la sépulture de la tante de Choupinou, décédée vendredi dernier d'un cancer généralisé à 55 ans. Moment difficile assurément : voir 3 garçons et son mari désemparé, rappel du dernier enterrement auquel j'avais assisté (et auquel Choupinou tenait la première place). On a beau avoir des relations compliquées avec certaines personnes, cela ne nous rend pas plus insensible à leur malheur. "Rassurée" toutefois de revoir ces 4 hommes (à 15 ans, âge du dernier enfant, on est presque un homme) dans l'intimité de leur maison, unis et proches, faisant face avec beaucoup de douceur les uns envers les autres.
Repartie vers 14H00, direction la Mayenne, prête à débarquer au bureau pour m'occuper l'esprit. Détournée de cette voie par un ami, contacté entre temps, qui m'a incité à m'occuper l'esprit d'une façon qui me remplirait plus qu'elle ne me viderait. Et me voilà allant chercher mes filles, ravies de ce changement de programme et de la surprise que je leur ai faite. Une bonne façon pour moi de me changer les idées.
Il n'y a pas à dire, l'idée était excellente ... même si Pomponnette a rêvé un instant de me voir disparaître pour virer sa soeur de la poussette !

lundi 1 mars 2010

Donjons et Dragons

Ce matin, rentrée des classes. 2 semaines de vacances, dont une à la maison, tranquillou pour les filles, et une autre chez mamie, tranquillou pour les filles. Pour moi, juste une journée de RTT vendredi dernier (sans les filles) pour une virée au mont saint Michel, hors saison, par un beau soleil, sans pluie le temps de la virée (un truc exceptionnel, mais j'y ai droit aussi, zut alors).
Rentrée des classes donc, pour Pomponnette, qui commence, mine de rien, à apprécier l'école. Passant devant la cour vers 13h15, j'ai, comme à chaque fois que j'en ai l'occasion, ralenti l'allure et, roulant au pas, entre-aperçu ma belette. J'aime l'observer, même quelques secondes, et voir sa façon de s'amuser dans cet environnement dont je ne sais pas grand chose. elle avait l'air heureuse, jouant et devisant avec un petit garçon de sa classe.
Interrogée ce soir, elle m'a expliqué qu'elle jouait au prince et à la princesse ...
-'aaaaaaaah, cela avait l'air de te plaire
-"oooooooooh oui ! Amaury, il était le prince
-'oui, et il faisait quoi ?"
-'il combattait les méchants ..
-'aaaaaah, et toi ? tu faisais quoi en tant que Princesse ?"
-"la cuisine"
-"...." "...."
QUOIIIIIIIIIIIIIIII ???? C'est quoi ce binz ??? cette conception de la Princessitude ??? Pomponnette, je ne peux pas cautionner ça ! Et alors quoi ? les féministes ? les combats de ton aïeule Hubertine ? les convictions de ta maman ? rhalalaaaaaaaaaaaa ... 2 secondes d'inattention et votre gamine s'égare sur de mauvais rails ! L'éducation, c'est vraiment un travail de tous les instants !
Ressaisie toi ma belle !! Une princesse ne se met pas en cuisine pendant que Prince Charmant combat les méchants ! une princesse prend son bain, va au cinéma, commande chez le traiteur (éventuellement, si elle a faim) ou trouve une copine princesse et se paye un bon restau ... Une princesse peut même aller aider Prince charmant à combattre les méchants, en usant de ses armes et de son charme. Mais Dieu du ciel, pas le tablier sur les hanches et le balai-brosse à la main ! Non, non et non !!

samedi 13 février 2010

Le retour

Oui, alors voilà, je pensais que l'arrivée de mes commissaires aux comptes me laisserait du temps et la possibilité de revenir tranquillement à mes amours de blog après ce mois de janvier un peu intense ... je me suis, une nouvelle fois, lourdement trompée. Pour une raison que j'ignore, ces derniers ont été, cette année, particulièrement pénibles (quand je vous dis que 2010 a une saveur particulière). Ils avaient l'air de découvrir nos dossiers et la façon que nous avons de les organiser pour eux (et Dieu sait si, ayant fait leur métier pendant presque 7 ans, je sais de quoi ils ont besoin et je m'attache à leur fournir ce qui nous permet aussi de documenter nos travaux et n'est pas sans une certaine utilité en interne). Questions sur questions toutes plus basiques les unes que les autres, dérangée constamment, l'esprit incapable de se concentrer sur les choses à préparer pour la semaine suivante et dont grand Faukon et eux-mêmes allaient avoir besoin. Des soirées à essayer de rattraper le retard, ou parfois (quand même) à souffler mais en réfléchissant au lendemain ... et de fait, la tête vide et stérile de toute inspiration blogesque ... devant mon ordinateur ... éteint ... à me dire ... j'ai pas le courage ... je ferai ça demain ...
Les voilà définitivement partis ... restent encore une bonne série de coup de fil pour affiner ceci ou cela, mais le plus gros est fait et est derrière nous. La fatigue est au rendez-vous, mais les beaux jours sont devant. Un petit RTT se profile dans 10 jours, benis soit-il, avec à la clé 24H de liberté totale car les filles seront en vacances chez mamie ! De quoi me faire tenir rien que d'y penser ...
Les filles qui tiennent une forme olympique et qui sont toujours capables de me surprendre par leur poésie. La semaine dernière, je conduisais pour me rendre à la déchetterie, les filles à l'arrière. Pomponnette me dit négligemment :
- "heu, maman, on te dérange pas là, Julien et moi, on fait pas trop de bruit en faisant l'amour ?" ....
- "... ...." . Forte d'une discussion avec Marraine dont le fils avait également décidé de faire l'amour avec une copine, à 5 ans, je n'ai pas fait une grande embardée sur la route ... j'ai juste respiré et posé la seule question qui valait la peine d'être posée.
- " et ça consiste en quoi, pour toi, faire l'amour ?"
- "et bien c'est prendre mon coeur, le mettre dans un plastique transparent et le regarder"
- "oué ... et il fait quoi Julien, lui ? (julien étant un personnage de son imagination)"
- "ben il est à côté de moi et il regarde aussi"
- "OKAYYYYYYYYYYYYYY ! ... pas de problème, tu peux faire l'amour avec Julien ...."
Au-delà de la simple description chirurgicale de la chose, qui pourrait en rebuter plus d'un, j'aime cette idée qu'elle pense que faire l'amour consiste à mettre son coeur à nu pour l'autre ... le rendre accesible et transparent ... et partager avec l'autre ce qu'il contient ...
Des pensées comme ça vous font vite oublier les commissaires aux comptes ... et vous rappelent que les beaux jours sont là ...

mercredi 3 février 2010

Une vie en relief

Toutes celles qui, comme moi, frisent à plat (mais alors ... totalement à plat hein), savent ce qu'est ce grand moment de solitude du matin, retranchée dans la salle de bain, les yeux dans les yeux avec le sèche cheveux, prête à lui faire passer d'un seul regard tout ce qu'on attend de lui :"allez mon gars, aujourd'hui encore, mission de l'extrême ... donne du volume à cette bande de raplapla" !!!
Ainsi motivé, ledit gars se met en route. Sans disposer d'un outil sorti tout droit de l'esprit ingénieux des spécialistes de la NASA, mon sèche-cheveux a toutefois quelques spécificités le mettant au dessus du matériel de base (non Lili, le tien est encore un cran au-dessus, c'est sûr). Vaillamment, il se lance à la conquête de mon cuir chevelu, et de massage, en soufflerie, de "tourni" en "cota" il arrive à donner une sorte de relief à ma chevelure. On est loin des Jackson five, mais on me différencie bien d'un lévrier afghan. C'est pour ça que je l'aime mon sèche cheveux !!!
Sauf que bien sûr, arrive le moment où l'on doit sortir de la salle de bain ... déjà le cheveux, s'éloignant du sèche-cheveux, perd un peu de son volume, mais on ne le voit pas parce que la glace est restée dans la salle de bains (forcément). Et puis on croise le chemin des pioupioutes, On les aide à s'habiller et pour ne pas tomber, ces belettes s'appuient allégrement sur moi, les deux mains bien à plat sur le sommet de mon crane ou collées sur les oreilles (aaaaargghhhh !!! le brushing !!!!!). Et puis on regarde l'heure et on se rend compte que le coup d'accélérateur serait le bienvenu là, maintenant, tout de suite. On enfile le pull en quatrième vitesse, (celui qui s'enfile par la tête et qu'on a pas pensé à enfiler avant de se sécher les cheveux), on active tout le monde, on enroule l'écharpe sans trop regarder, on saute dans la voiture, on court pour déposer la grande à l'école. On refile dans la voiture ... entre temps, on a essayé d'éviter les gouttes de pluie, le brouillard ou le vent (cherchez pas, dans ma région, on a forcément l'un des trois l'hiver) ... et quand enfin on arrive au bureau et qu'on aperçoit fugitivement son reflet dans la vitre de l'entrée ... on se rend compte que les exploits du sèche-cheveux ne sont qu'un lointain souvenir et que la nature a repris le dessus : du plat, du plat et encore du plat !!!
Et dire que demain, je vais y croire tout pareil ! c'est ça la beauté de la chose !

samedi 30 janvier 2010

Plongée en comptaland

Non, je n'étais pas partie faire un voyage dans une grotte sans aucun accès possible à la moindre connexion. Oubliant par la même, le blog, le net et tous ces plaisirs.
Mais d'une certaine manière, c'était tout comme.
L'arrêté des comptes était lancé. Un longue, très longue semaine pour boucler le sujet, les dossiers avant l'arrivée, ce lundi, de ces chers commissaires aux comptes.
Pour m'aider, Mamoune est venue à la rescousse : "tu s'occupes pas des filles, je m'occupe de tout !".
Et on a fait tout comme elle a dit. Départ au travail à des heures que je n'avais pas revu depuis depuis l'époque de ma vie parisienne. Journées chargées à faire avancer les sujets pour que rien ne vienne bloquer la livraison de notre "bébé", à mettre les mains dans le camboui et à aider mes collègues par tous les moyens dont je disposais (mes deux mains, mon cerveau et un grand bol de café). Déplacements à Paris pour des réunions pas si utiles pour moi à bien y regarder, mais bon, maintenant c'est fait (avec, quand même, osons le dire, une petite sortie ciné et une petite sortie restau, parce que bon ... il n'y a pas que les comptes dans la vie).
Les aléas de tout arrêté, les modifications des données remontées, les crispations, les engueulades avec les prescripteurs de données financières. Les sujets connexes qu'il faut bien faire avancer aussi .... une semaine à fond les ballons quoi ...
Et vendredi matin, avant de poser le pied sur le sol du bureau, le sentiment qu'on avait rempli les objectifs, et que la journée allait se dérouler tranquillement, en broutille et fignolage de dernière minute.
Sauf que je le sais d'expérience ... mais que je l'avais un peu oublié .... le dernier vendredi n'est JAMAIS une partie de rigolade !!! une fois, nous avions réussi le tour de force de perdre toute nos données et le soir, à 20h, nous étions encore en ligne avec le hotlineur (pas celui qui susurre des choses coquines, non ... celui qui nous sauve la vie quand on est au bord de la crise de nerf et qui nous sort des sables mouvants dans lesquels on s'empêtre).
Et ce vendredi n'a pas échappé à la règle.
A peine la porte franchie, je consultais mes e-mails sur mon téléphone, histoire de gagner 20 secondes sur l'heure de la sortie ... et paf, premier avertissement : mail de ma collègue "chui malade, j'peux pas venir, pas réussi à tenir jusqu'à ce soir, désolée" ! boarfff .... bon, pas grave, on va faire avec 1/3 de l'effectif en moins.
Le temps de monter l'escalier, d'allumer l'ordinateur et de brancher outlook, second avertissement : mail d'une filiale "désolé, on vient de changer les comptes, ci-joint nouvelle version". aaaaarggghhhhh !!!!! le genre de changement qui nécessite de tout refaire et sur lequel on ne peut pas fermer les yeux ! le genre qui vous oblige à ressortir tous vos justificatifs, à refaire tout un tas de vérification et surtout, surtout, vous oblige à renvoyer un mail à grand Faukon pour lui faire savoir que, oups, on va lui faire parvenir une nouvelle version des comptes (annule et remplace la version d'hier soir ... désolée, désolée) ....
Et voilà ... la journée a filé à essayer de rattraper le temps qui courait, à refaire les comptes, à re-checker les sujets checkés ... à faire le travail de la collègue malade et qu'on avait bien prévu qu'elle fasse ce fameux vendredi ... et à oublier l'idée de commencer cette fameuse note de synthèse que je me promettais de boucler pour une fois avant l'arrivée de mes commissaires aux comptes !
Fin de la journée avec une grosse baisse de moral ... la fatigue retombant sur les épaules ... et qu'un bon repas avec Mamoune, des câlins aux loulouttes, une bonne nuit de sommeil ont quand même réussi à effacer. aujourd'hui, c'est week-end. Demain Mamoune repart dans les alpes ... et lundi, il sera bien temps de la commencer, cette fameuse note ...

vendredi 22 janvier 2010

Le génie des Alpes

Je connaissais le "crétin des Alpes". BD hilarante sur des moutons et leur berger, paissant dans les alpages.
Depuis vendredi dernier, je connais le génie des Alpes. Enfin, je ne le connais pas personnellement, mais j'entends bien lui rendre visite dès que je passerai quelques jours chez Mamoune et Grand-Père.
Ce génie, c'est le petit informaticien chez qui mes parents vont s'approvisionner en matériel informatique et qui s'est penché sur le cas de mon DD. C'est certainement la dernière fois que je vous en parle, mais il fallait que je le fasse parce qu'un bonheur comme celui que je vis se partage forcément ... surtout avec ceux qui ont suivi les moments difficiles que ce pauvre matériel a subi.
Déjà, grâce à Floh (et à monsieur Floh), j'avais retrouvé l'espoir que quelque chose était possible, après le diagnostic sans appel du premier informaticien qui avait jeté un oeil sur la dépouille (qu'il était d'ailleurs prêt à jeter à la poubelle si je ne l'avais pas retenu in extremis). Décidée à ne pas le jeter, néanmoins, je me préparais à le garder encore quelques années, en attendant de voir si les technologies s'amélioreraient ... voire deviendraient moins onéreuses.
Puis, encouragée par Mamoune qui connaissait quelqu'un de doué (mais, si, tu vas voir, il est génial ce mec, essaye), j'avais fait rapatrié la bête chez Mamoune et Grand-Père. Là, ladite fut confiée à ce sacré bonhomme ...
J'y croyais moyen, mais voilà ... ce type a réussi à communiquer avec l'incommunicable : de 5 minutes en 5 minutes (au delà la machine surchauffant il était obligé de tout débrancher), il a extrait plus de 3 500 fichiers intacts emprisonnés dans ce bloc de plastique.
Mamoune, qui vient nous rejoindre pour une semaine, me les ramène dans un tout nouveau DD acheté chez lui pour l'occasion. Ce monsieur a toutefois décidé de continuer à travailler sur le malade ... parce que cela l'amuse.
En tout et pour tout, il m'a demandé .... 60 €.
60 € pour tout le travail qui lui fut nécessaire pour les 3 500 fichiers. Pour tous les autres qu'il essaye encore de ressortir ... ce sera gratuit, c'est juste pour son plaisir.
Incroyable ... Inimaginable ... Inconcevable. Et pourtant ... totalement vrai.
Quand je vous dis que 2010 va être une année formidable !!! Ça fait même pas un mois, et j'ai déjà mon compte de bonheur ... J'ai pas hâte que ça finisse !!!!

mercredi 20 janvier 2010

Les rites d'initiation

Vaccinées comme nous le sommes (3 visites quand même au centre de vaccination), la grippe A ne peut nous atteindre. Normalement ... selon les études ... les statistiques (quelles statistiques ??) ... enfin bref, on est paré.

Malheureusement, cela ne nous protège que du virus de la grippe A. Reste encore la B (après tout, c'est pas parce qu'elle n'est pas numéro 1 au hit parade qu'elle n'a pas son mot à dire cet hiver ... et sur un malentendu, je suis sûre qu'elle peut même se faire passer pour une A de temps en temps). Et puis, il y a les otites, les rhumes, les rhino ... et depuis ce week-end en ce qui concerne notre home sweet home ... la gastro.

Oui, je dois désormais vous l'avouer ... hormis un mémorable épisode de Natourelle qui nous avez fait une otite spéciale avec vomissements carabinés ... mes filles ne vomissent pas ... disons très peu. Aucune gastro n'avait vraiment franchi le seuil de ma demeure, en tout cas pas de celles qui conduisent à des vomissements intempestifs et incontrôlés.

Voilà. Ca, c'était pour le passé. Mais depuis ce week-end, je suis ... baptisée. Dans tous les sens du terme pourrais-je même ajouter :

  • Première salve : dans la nuit de vendredi à samedi. Créneau : 3H-7H. lieu : chambre de Pomponnette. Après deux literies changées en moins d'1/2 heure, j'ai quand même réussi à lui faire comprendre les gestes d'urgence : non pas appeler maman au secours ... mais se précipiter aux toilettes ... maman suivra ... 4H un peu difficile donc, debout tous les 1/4 d'heure (chui pas bien, j'ai mal au ventre, maman j'ai vomi ... ). Et puis .... plus rien ... levée, à la même heure que d'habitude, en forme. Une compote (smectée) et ça repart !!! visite chez le médecin, tout de même, histoire de refaire les niveaux ... mais plus de symptomes.
  • Seconde salve : dans la nuit de dimanche à lundi (A ce stade, vous aurez déjà remarqué que les virus attaquent la nuit ... c'est beaucoup plus ravageur sur le moral et le sommeil ... ah les salauds ...). Créneau : 22H - 4H00. Lieu : chambre de Natourelle (ben ouéééé ... forcémement). 2 douches et 3 literies en moins d'une demi-heure, plan Horsec déclenché, mise en batterie d'une dizaine de serviettes pour suppléer à mon manque patent d'organisation (non, mes filles n'ont pas 15 housses de couette de rechange ... honte sur moi). Tous les 1/4 d'heures, on appelle maman. Impossible de lui faire comprendre qu'il faut qu'elle se penche ... nuit un peu duraille ...
Et le matin, Poufpouf elle partait à Paris pour une journée de réunion qui s'enchaînait ... donc lever plus tôt, train, fatigue ... mal de crâne, nauséuse ... fièvre ... une journée d'enfer !!!Mais pour Natourelle ... RIEN ! une fois endormie à 4H00 du mat, tout allait bien. Le matin, levée à la même heure, en pleine forme. Une nouvelle douche pour la forme ... et ça repart ....

haaaaaaa, les mômes ... haaaaa les virus ...

Si seulement je pouvais me dire "allez, ça, pour cet hiver, c'est fait !!!". Même poa !!!

jeudi 14 janvier 2010

Le syndrome cendrillon

Je ne sais pas pourquoi ni comment ... et je ne sais pas non plus ce qu'en dirait Bruno Bettelheim si d'aventure il était saisi du dossier ... mais je constate que mes filles ont une sacré tendance à se la jouer Cendrillon, dans la grande scène de la chaussure ...
Bon, soyons honnête, c'est plutôt dans la scène de la pantoufle qu'elles excellent (on fait avec ce qu'on a sous la main) : pas moyen de leur faire enfiler. Une fois qu'on y arrive (après d'épiques combats qui ne laissent personne indemne), elles s'acharnent à les enlever et à les disséminer partout dans la maison, et si possible dans un endroit dont elles ne peuvent (ou veulent) pas se souvenir.
Les journées s'étirent donc ponctuées de lancinants "TES PANTOUUUFFFLES !!! mets TES PANTOUUUFLES" auxquels répondent des non moins lancinants "Je sais pas où elles sont ... pas tout de suite ... nan, j'ai pas envie ....". Et les courses poursuites à la recherche des satanées babouches ..., et les chutes évitées de justesse parce qu'on bute sur une malheureuse petite pantoufle esseulée et abandonnée ...
Peut-être devrais-je leur expliquer que ce n'est pas forcément la pantoufle qui fait rappliquer le prince charmant ... disons que ce n'est pas un package, "livré avec ...". Elles auront beau faire pousser des pantoufles dans tous les endroits les plus improbables de la maison, il y a peu de chances, à ce jour, que lesdites pantoufles leur soient ramenées par un prince tout ce qu'il y a de charmant ... (beaucoup plus vraisemblablement par une maman au bord de l'apoplexie à force de répéter encore et toujours ... TES PANNNNNNNNNTOUFLES ... ). Ce qui risque d'être livré avec la pantoufle esseulée-loin-du-pied, c'est donc plutôt un sermon ...
C'est sûr, c'est pas aussi glamour qu'un prince ... et ce n'est même pas efficace ... apparemment ..

lundi 11 janvier 2010

A bloc

Bon, ce n'est pas le tout d'être plein d'énergie, de vitalité et de bonne humeur en ce début d'année ... encore faut-il utiliser ce coktail explosif à bon escient ... être constructive ... productive ... faire avancer mon petit rocher sans reculer ... devenir pour quelques heures, quelques jours, une sorte de Sysyphe qui aurait réussi à gravir sa colline ...
Pour l'instant, il n'y a pas à dire, je me débrouille pas trop mal. Hors les moments où je ralouze contre le verglas, la neige, les pneus-pas-neige et le froid, hors les moments où je m'emporte contre le centre de vaccination qui m'a fait revenir une nouvelle fois parce que "oups, on s'est trompé, mais Pomponnette faut qu'elle fasse deux injections ... en fait ... désolé ... oui on a oublié de vous le dire quand vous avez ramené Natourelle ... c'est ballot hein", hors les moments où je claque des dents au bureau parce que le chauffage est tombé en panne ... je suis plutôt de bonne humeur et pleine d'entrain :
  • Je tiens la résolution du chocolat, et mes bilans glycémiques me remercient ... après une semaine de test, je considère que je passe l'épreuve pour l'année ... et je continue la surveillance drastique de la consommation de cette matière hautement addictive ... même pas mal pour l'instant ... je ne rêve pas encore de pot de nutella ... j'ai pas encore touché le fond ;
  • Je n'ai pas encore approchée une salle de sport ... en même temps, je n'ai pas précisé quel trimestre serait consacré au sport ... j'ai bien essayé de rebrancher la WII mais j'ai quelques soucis de synchronisation ... et pas spécialemet motivée pour me battre avec les piles, les manettes, et les modes d'emploi ... ça attendra bien un peu ... quoi ...
  • ce week-end, pour tromper le froid et le vent, j'ai fait du grand déménagement dans la maison, faisant monter le bureau à l'étage et descendre la chambre d'amis au rez de chaussée. Démontage, remontage ... le tout en un temps record et aidée d'assistantes de choc prêtes à mettre la main à la patte pour aider maman ... Trop contente du résultat ... l'occasion aussi de faire du rangement ... du tri ... de retomber sur les albums de photos, qu'on feuillette avec Pomponnette pour déguster les photos de papa ...

Et puis, et puis ... la grande super bonne nouvelle qui me booste loin, loin loin là-haut ... c'est ce génial petit informaticien de chez Mamoune qui a réussi à accéder à quelques données du DD dans le coma ... celui qui ne me parlait plus depuis qu'il avait fait une malheureuse chute et qui semblait ne jamais vouloir se réanimer ... gardant pour lui une si importante partie de ma vie, en photos, films et autres fichiers ... depuis vendredi, l'informaticien a atteint le coeur de la bête, et en retire tout ce qu'il peut ... j'en pleurerai presque de joie ... d'ailleurs non, soyons honnête, j'en pleure de joie ...

mercredi 6 janvier 2010

Enfer et Malédiction

Il y a 13 générations avant moi, il a du se passer un truc horrible avec un de mes ancêtres. Je ne m'explique pas autrement cette malédiction qui me frappe chaque année : l'ancêtre en question a dû s'autoriser un truc pas pendable, du genre lancer une boule de neige à la tête d'une sorcière qui s'y connaissait en sort et malédiction et qui, pour se venger, lui a vociféré "maudit, soit maudit, toi et tes descendants jusqu' à la 13ème génération .. plus jamais tu ne verras pléthore de neige ... ou alors, juste pour te créer des emmerdements maximum". Plus j'y pense d'ailleurs, et plus je me dis que la sorcière en question devait être une lointaine ancêtre d'un sieur Murphy (celui de la loi éponyme).
Ainsi donc, depuis ce sombre jour, un individu de la descendance porte la malédiction, et ceci depuis 13 générations. Apparemment, je suis l'individu de ma génération : Aussi longtemps que je me souvienne, la neige (que j'adore) me fuit, peu importe la région dans laquelle j'habite ou je me rends. J'en veux pour preuve ces dernières vacances : 3 jours avant mon arrivée dans l'Isère, Mamoune et Grand-père croulaient sous la neige, photos à l'appui. Le temps de faire les valises et d'arriver sur place ... PAF ! plus de neige. Rien, nada. Douceur et pluie en régime toute la semaine. De retour dans le grand ouest, voilà la neige qui est retombée drue chez Mamoune et Grand-père et je suis inondée de photos plus sublimes les unes que les autres, représentant les alentours sous de si beaux atours. MALÉDICTION !
Et pour rajouter un peu à mon calice, voici que, après 3 jours de reprise de travail ... la neige se met à tomber ICI ! là, où, bien sûr je n'ai ni luge ni temps pour en faire. Là ou je dois tous les matins sortir de mon garage, me palucher le virage en épingle à cheveux en haut de la petite bute et me glisser avec plus ou moins de bonheur jusqu'à mon bureau, en pleine campagne. Là où Nanny, tous les jours, doit trouver des solutions pour venir travailler.
Rhhhhhhaaaaaaa ! je hais mon ancêtre !!! Moi aussi je le maudis tient !!!

samedi 2 janvier 2010

2010 ... NOUS VOILA !!!

Et voilà ! nous y sommes ! Une année à agiter les rames de son quotidien, avec plus ou moins de bonheur (et du bonheur, il y en a eu ..) ... pour arriver, fatiguée mais plus vivante que jamais à ce fameux 31 décembre ! une soirée chez Doudounette et son doudou, comme on les aime : apéro dînatoire, enfants couchés, discussions débridées, WII, télé ... bulles et bonheur en perfusion ... le bisou de minuit ... et tels des cendrillon .. nous filons tous au lit ... pour nous réveiller ... dans cette nouvelle décennie !
Comme ça, là, au premier regard, pas de gros changements : Pomponnette n'aime toujours pas les légumes. Natourelle aime toujours autant faire des bêtises. Les matins commencent toujours avant 8H00. Le linge, posé dans le panier à linge sale le soir est .. toujours dans le panier le matin.
Alors quoi ? tout ça pour ça ?
Mais nonnnn !!! ce serait sans compter sans ce souffle ... ce sentiment de neuf ... de page blanche qui s'ouvre à nouveau ... pour les 365 fantastiques prochaines journées qui vont suivre ... l'envie de ne pas les rater ... de ne pas en faire n'importe quoi ... de se donner des objectifs dont la réalisation nous comblerait de joie .. quotidienne.
Sans parler de décrocher la lune, il y a toujours deux trois trucs qui traînent au fin fond de mon conscient et que je ressors tous les 1er janvier ... pour en retenir 3 ... obligée de réussir ! depuis 5 ou 6 ans .. et jusqu'à présent, je m'y tiens. Ça ne fait pas de moi quelqu'un de meilleur chaque année ... seulement quelqu'un qui a des envies ... et ça ... c'est le pied !
Alors, cette année 2010, qui va être une année formidable (tant qu'on ne me prouvera pas le contraire ... je considère que j'ai raison), va me voir :
1 - arrêter de manger du chocolat entre les repas
2 - faire du sport au moins un trimestre dans une salle de sport (pour travailler le fond)
3 - partir une semaine en vacances au soleil début décembre ...
Yoooo, maintenant, y'a plus qu'à !!! En attendant, je vous souhaite la plus belle et la plus joyeuse des années !