jeudi 31 décembre 2009

Ma minute blonde

Préambule : Amies ou lectrices blondes ... ce billet n'est pas contre vous ... je ne fais que m'abaisser à reprendre ce lieu commun qui considère les blondes comme des écervelées ... Une année complète dans les pattes ... je fatigue ... vivement 2010 !
Ceci étant posé, que je vous explique : hier, après des mois d'énervements, j'ai enfin décidé de prendre le taureau par les cornes. La source de mon énervement ? la centralisation d'ouverture automatique de mon véhicule qui avait de grosses ratées. Il fallait que j'appuie plusieurs fois pour ouvrir TOUTES les portes, et je me retrouvais régulièrement devant les portes arrières fermées, voire celle du coffre. Or j'ai la fâcheuse habitude, en arrivant à la maison, la voiture au fond du garage, de laisser la clé dans la voiture, pour ne pas passer des heures, le lendemain, à la chercher pour partir. Idem en sortant de la voiture à l'extérieur, les clés disparaissant dans le sac à main le temps de sortir les filles de la voiture ... Avec mes soucis de clé, je devais revenir dans la voiture ou replonger dans le sac à main, chercher la clé, m'escrimer sur le bouton, revenir vers les portes arrières ... breeeeeffff, beaucoup de battements de bras, des jurons à la pelle ... et de l'énervement à pas cher.
Mamoune m'a suggéré d'aller chez Citroen ... peut-être une histoire de pile ... passssss bête !!! Voilà une idée qu'elle était bonne.
Je me suis donc pointée hier matin ... la bouche en coeur, chez citroen ... service entretien ... ma clé à la main ...
'- vi madame ?
'- j'ai un pb avec ma clé ... je ne sais pas ce qui se passe ... blablabla .... ' démonstration à la clé ...
'- vous n'êtes pas déjà venu pour ça ?
'- ... non ... je m'en souviendrai quand même ...
'- OK, vous permettez ?
'- je vous en prie'.
En ... quoi ... 10 secondes ... il a appuyé sur les boutons de configuration du tableau de bord. Il est sorti de la voiture. Il a appuyé sur la clé .... miracle ... ça marche ...
'-walla madame ... il y a un réglage qui permet de n'ouvrir que la porte avant ... vous avez dû faire une fausse manip"
' - ...'
'- je vous en prie'.
Maintenant que j'y pense ... huhuhu ... fin octobre, j'ai bien effectivement tâtonné dans les boutons ... pour changer l'heure ... je conduisais ... je faisais deux choses en même temps ... manifestement mal ... j'ai dû riper ...
Quelle cruchhhhhhhhhhe !!!

mercredi 30 décembre 2009

Back to home

La plongée a pris fin, et il a bien fallu remettre la valise dans la voiture, la voiture sur la route et retrouver le chemin du home sweet home.
L'occasion de me rendre compte, qu'à force de faire toujours la même route, de partir toujours aux mêmes heures, de boire toujours la même quantité de thé ... je m'arrête toujours dans les mêmes aires d'autoroute. Notamment celle que je veux éviter à chaque fois (qui met à disposition des enfants, pour la modique somme de ..., un cheval de manège) et qui nécessite que je hausse le ton pour dire "non !!!" 3 fois sur 4. Maintenant, elles sont deux à tirer dans l'autre sens ... pas facile ! Sur cette aire, je ne sais pas comment je me débrouille, je m'assois toujours à la même table (je devrais mettre une étiquette) ... celle qui laisse un maximum d'espace autour de moi pour poser sacs et manteau ... et une vue plongeante sur l'aire de jeux destinées aux enfants ... histoire de ne perdre personnes des yeux pendant que je sirote mon café.
Et pourtant, à chaque fois, j'oublie. Sur la route, je surveille l'heure, les panneaux. Je m'inquiète de ce que je vais réussir à faire coïncider l'aire idéale avec l'heure H (celle où Pomponnette aura envie de faire pipi et où Natourelle aura faim). Et, à chaque fois, quand l'aire en question arrive, je pousse un soupir de soulagement ... "ouf, c'est cool ... j'ai de la chance !".
Ce n'est pas une question de chance .... c'est juste calculé .. pouuuuuuuuuuur !!

samedi 26 décembre 2009

Un noël de rève

Déjà le 26 ... le compte à rebours s'est emballé d'un coup d'un seul, et le tourbillon est passé ... et quel tourbillon !
La famille, réunie. Les proches ... plus proches le temps de ces quelques jours. Le même plaisir, la même ambiance, la sérénité de mon enfance. Sans nostalgie mais avec délice, je m'en repais.
De la joyeuse marmaille qui se retrouve et se redécouvre avec toute la spontanéité des enfants ... un seul bloc de 5 enfants, joyeux, rieurs, joueurs. Ma Pomponnette qui se jette à corps perdu dans sa passion de sa cousine ... et qui s'éloigne avec sécurité de moi. Avec, tout de même ce besoin que je lui confirme "maman ... toi et Clémence, c'est vous ma famille hein ?" ..."non, ma belle, ta famille est bien plus large que cela ... nous ne sommes que le noyau dur ..."
Les bons p'tits plats de Mamoune, les tables de fêtes, les rires, les bulles, les discussions débridées, les souvenirs idiots qui remontent à la surface et qui nous font nous gondoler de rire (même s'ils ne sont pas tous à mon avantage ... heureusement que la cassette d'animauville faite par Lili, Umberbracht et moi n'est plus en circulation)
Des témoignages d'amitiés qui me viennent de toute part, et qui me rappelle que je ne traverse pas ma vie comme un fantôme sans rien effleurer ... ou en laissant les gens indifférents. Que les fils tissés que l'on croyait fragiles, se révèlent parfois bien plus solides que dans nos croyances.
Et puis, le père Noël et ses cadeaux ... des enfants comblés (pour combien de temps, hélas ?) et mon "ça brille" comme l'appelle Natourelle qui est enfin sorti de sa boite.
Et finalement, la conviction que, ce n'est ni à mon doigt ni à mon cou que ça brille le plus ...
J'aimerai que votre noël fut aussi intense que le mien



PS : mais alors côté neige ... une misère !! pas un pet de flocon !! chui maudite !!!

mardi 22 décembre 2009

La force des traditions

Marrant comme certaines habitudes se perpétuent, de génération en génération, sans que rien ne vienne vraiment expliquer la chose, à part peut-être le fait que les enfants passent tous, à un moment ou à un autre, par ces étapes.
Hier, dans la voiture, Pomponnette scrutait l'horizon, pour apercevoir les montagnes de Mamoune et Grand-père. A peine aperçues, la voilà qui s'exclame "Natourelle, je les ai vues, je suis la première, j'ai gagné !!!". Quelques minutes après, elle s'endormait. Petite phrase anodine, que sa soeur n'a peut-être même pas vraiment saisie, mais qui m'a, personnellement, catapultée des années en arrière. A cette époque où, à l'arrière de la voiture, Lili, Umberbracht et moi-même scrutions la route, pour apercevoir le premier le panneau "Auch", signe que nous approchions de chez Mamy et Papy. Fallait pas le louper, vu qu'on avait une chance par an de gagner. Lili était forte à ce jeu. Plus de persévérance ? plus de mémoire ? plus de talent ? ... peu importe. C'était un jeu récurent, et si aujourd'hui nous nous retrouvions tous ensemble dans une voiture sur cette route, je suis quasiment certaine que j'entendrai Lili nous annoncer "ça y est, je l'ai vu ... la première".
Chez mes parents, mes filles se disputent le même poupon. Le gros "Jacques". Celui que mes parents m'avaient offert il y a ..... pfuit ..... un siècle. Je me rappelle de ce jour assez précisément. J'ai en tête un film muet. Je vois le paquet devant moi, et mes parents me parlant, me disant des trucs, que je ne comprends pas. Je fixe le paquet. Paquet qu'ils finissent par me donner, excédés. Je le prends, avec un petit sentiment de malaise, celui de n'avoir pas bien répondu à leur attente. Mais avec une certaine joie aussi, celle de le toucher enfin. Je sais aujourd'hui qu'il voulait que je me rende compte que ce poupon avait le même prénom que mon père, mais à l'époque, j'étais sourde à tout ça. Juste intéressée par le poupon en question.
Mes filles, aujourd'hui, en sont dingues. C'est à celle qui le chipera à l'autre. Je peux comprendre !
Comme une tradition désormais inébranlable, cela ne fait pas 24H que nous sommes ici que j'ai déjà une fille qui a de la fièvre. Pour qui, pour quoi, l'histoire nous le dira. Les sujets ne manquent pas. Mamoune dit que c'est normal. Nous faisions cela aussi. T'en avais toujours un pour faire le malin. Je crois qu'elle dit ça pour me consoler.
Il n'y a pas à dire, il y a des traditions qui m'émeuvent plus que d'autres.

lundi 21 décembre 2009

Just arrived

On voulait éviter la neige ... on a évité la neige.
On préférait éviter le verglas ... et on a évité le verglas. Grâce à un judicieux appel de Mamoune ce matin avant de partir ("j'dis ça, j'dis rien, mais j'ai entendu dire qu'à Saint Arnoult c'était le gros bronx").
On voulait passer par Paris ... on a finalement visé Clermont.
On n'avait pas pensé au vent ... et on s'est tapé un vent d'enfer. Depuis Clermont jusqu'à l'arrivée, un zef à vous faire changer de voie en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Un peu de stress donc, malgré une allure ralentie, de voir un camion venir nous faire des bisous collés serrés. Mais finalement, rien, juste une conduite attentive et tendue ... Et 5 heures de Dora l'exploratrice pour faire patienter Pomponnette (qu'avait-elle de mieux à faire ? réviser les départements ? compter les voitures ?) ... et des gâteaux pour faire patienter Natourelle.
Quelques pauses, quelques cafés. Des arrêts pipi, des stops détente. Et finalement, 8H30 de route pour rejoindre Mamoune et Grand-Père, scandés dans la voiture par une Natourelle excédée et pressée d'arriver.
Les repères sont (re)pris, les charentaises m'attendaient dans ma chambre. Prise de connaissance des menus ... rien à redire. Les connexions fonctionnent (tant celles du boulot que les connexions personnelles). La semaine peut donc commencer, le Père Noël peut se pointer ... on est fin prêtes.

clin d'oeil

Les filles viennent de se lever. En ouvrant la porte de Natourelle, la phrase a fusé :
-"et j'ai fait caca, en plus"
- ... ... ". M'ennnnnnfin ... en plus de QUOI ?

dimanche 20 décembre 2009

En ordre

Le plein de la voiture est fait. J'ai mis du lave-glace. Vérifié le niveau d'huile. J'ai refait la pression des pneus. J'ai passé un petit coup sur le pare-brise avant et arrière. Un petit coup aussi sur les glaces des fenêtres arrière, pour faire plaisir aux filles.
Tout ce qui devait passer en machine est passé en machine. Repassé, plié, rangé. Les jouets des filles vont subir un tourbillon dans pas longtemps, du genre qui va les catapulter dans les caisses et les placards.
Les valises sont faites, et les affaires casées dans le coffre. Les gâteaux sont prêts, la bouteille d'eau aussi. La batterie du lecteur DVD est chargée et Pomponnette a choisi les DVD. Reste les bidules de dernière minute : doudou, brosse à dent ...
La neige a fondu devant le garage, et je vais donc pouvoir en sortir sans crainte.
Les comptes sont faits, les factures payées, les déclarations sur internet terminées.
La pâte à crêpe est en train de reposer. Ce soir, on se fait plaisir !
Tout est donc en ordre.
En ordre pour partir.
Il me restait une dernière chose à faire. Un truc que je repousse depuis longtemps.
Mais à force de repousser, je risquais de voir ce sujet se transformer en résolution pour 2010. Il était donc juste temps. Juste temps que je mette un dernier coup de chiffon.
J'ai donc trouver le courage de fermer l'adresse e.mail de Choupinou. Celle que je gardais encore ouverte, au cas "z'où" ... quelqu'un qui chercherait à le contacter ... . Oui, je sais, ça sonne comme une pauvre excuse facile. Au bout de 2 ans 1/2, je ne reçois plus que des spams. Mais je m'accrochais quand même, bêtement, à l'idée que c'était encore utile.
Or je sais bien que les morts n'ont pas besoin d'adresse e.mail. Et les vivants ne devraient pas s'accrocher si longtemps à ces petites choses qui soulagent au début, puis qui font sursauter à chaque mail reçu, puis qui piquent et qui font mal.
Natourelle n'avait toujours pas d'adresse mail. Il est certain qu'à 2 ans, sa correspondance reste encore balbutiante, mais qui sait ... dans quelques années cette adresse sera peut-être prise. J'ai donc transformé l'adresse de son papa ... en son adresse à elle. un petit clic de rien du tout, et un petit bout de vie s'efface. Par chance, avec mon opérateur, un autre bout de vie peut également commencer. Un lien entre Choupinou et Natourelle, un don en quelque sorte, un signe tout bête pour deux êtres qui n'ont pas eu la chance de se connaître et qui aurait eu beaucoup à partager. A commencer par leurs plaisirs de la bonne chère.
un jour, je raconterai à Natourelle comment est née son adresse mail. Un jour où il sera temps de refaire un peu d'ordre .. pour avancer un peu plus loin.

samedi 19 décembre 2009

Départ de première classe

voilà, voilà voilà ... le décompte avance, on doit en être à 547 128 secondes ou quelque chose d'approchant de l'heure H ... c'est loin, encore bien loin le moment où je me précipiterai sur mes paquets avec grâce pour les déballer fébrilement (mon dieu, mais quelle surprise, c'est trop chouette, merci Papa Noël ... ).
Ça n'a pas l'air d'avancer et pourtant, ... le temps a passé un peu depuis mon dernier billet, et nous avons réussi à nous traîner jusqu'à vendredi soir ... et vendredi soir c'était, pour nous, les Poufpouf's Girl ... le début des VACANCES ! YEEEEEEEEAAAAAAHHHH !
Oui, je sais, j'ai trop d'la chance ! 15 jours à se refaire la c'rise et les bourrelets !!! Et autant pour réfléchir à mes bonnes résolutions de l'année 2010 (j'en ai déjà une .... perdre les futurs bourrelets) !
J'imaginais un démarrage à la Poufpouf, c'est à dire un ralentissement général des activités ... actives, un renforcement des temps de sommeil, un langueur généralisée dans les déplacements, bref .... un petit déjeuner paresseux vers les 9h / 10h du mat et une lonnnnnnnngue sieste ... la vraie vie quoi !
C'était sans compter sans les poupettes qui, ravies également d'être en vacances, ont fixé le démarrage des festivités à 7h15 ce matin ! Purée, ça fait bien une grosse semaine que c'est moi qui les réveille à 7h45 le matin ! Dès le pied au sol (mon pied à moi a paressé un peu jusqu'à 8h), les filles ont organisé leur "trampoline", sorte de montagne informe de peluches, doudous, couverture et autres couettes, mise en pied du lit pour permettre un saut sans heurts du dit lit vers le sommet de ladite montagne. En arrivant dans leur chambre, au regard du bazar ambiant et de leur sourire radieux, j'ai bien senti que tout n'allait pas exactement se passer selon mon rythme.
Je n'avais pas fini mon petit déjeuner que, déjà, elles avaient enfilés les grosses bottes de neige achetées la veille chez decathlon en 4ème vitesse, histoire de ne pas débouler en tong en Isère. Équipées de leurs chaussures et de leurs gants, elles virevoltaient autour de moi en attendant le moment où elles pourraient s'élancer à l'extérieur. Pomponnette me bombardait de mot nouveau "snow boots, Petshops's friends", rendant toute activité cérébrale difficile. J'ai fini par activer ma petite personne, et je me suis précipitée dans mon bain histoire de me donner quand même un petit goût de vacances dans la bouche. Les filles ont trouvé l'idée géniale, et équipées de mouchoirs, sont venus les tremper dans mon bain pour ... je cite ... "nettoyer la salle de bains pour toi, comme ça, tu auras moins de travail" Au vu des grosses gouttes qui dégoulinaient des dits mouchoirs à chaque passage, je n'étais pas aussi convaincue qu'elles de l'efficacité de la méthode. Mais il y avait une bonne intention. Et elles ne se disputaient pas. J'ai laissé coulé donc (dans tous les sens du terme). Je me suis enfoncée un peu plus dans l'eau fumante en fermant les yeux. Pas longtemps, le visage rieur de Natourelle apparaissant très fréquemment dans mon petit champ de vision "t'as fini, maman, t'as fini ? rince tes cheveux ... allez, tu veux un jouet ???"
Enfin prête, j'ai préparer les monstres. Et préparer des gamins de cet âge en hiver, nécessite un temps certain, voire un certain temps. Gants, écharpes, bonnets, pulls, manteau, chaussures, toujours un truc qui manque, toujours un truc qui tombe, toujours un gamin qui a envie de faire pipi quand tout l'attirail est sur son dos. On y arrive, certes, mais en maugréant que c'est bien la dernière fois. Les filles catapultées dehors, j'ai pu profiter de 2 minutes de calme avant d'aller les rejoindre. De constater que Natourelle n'était pas du tout enchantée de marcher sur ce truc blanc et que Pomponnette voyait ses espoirs de faire le plus gros bonhomme de neige du monde fondre ... comme neige au soleil ! Dans la région, faut pas croire tout ce qu'on dit, on a eu de la neige, juste pour nous faire suer et peur en allant au travail, mais maintenant que c'est samedi, tout fond !
L'après-midi a été du même acabit :
  • Natourelle a décidé de tester la résistance de son crâne, et nous a fait, dans le désordre, un coup de boule direct sur le mur (m'ennnnnnfin Natourelle, t'as pas vu le mur là ?), une chute sur la tranche d'une étagère (oué, pas mal la balafre miss, sauf que c'est Joffrey qui la porte, pas Angelique !!), un pincement de doigt dans les placards, un claquement de dents sur le bureau ... bref, je la sens bien bien en forme là ... Ou bien elle se tente une reconstitution faciale façon Schwarzy, ou bien elle est vraiment en perte d'équilibre !
  • Mon réveil de la sieste a été un peu embrumé mais j'ai fini par comprendre ce qui avait pu me tirer des bras de morphée. Dans la chambre de Natourelle (censément en train de dormir, en tout cas d'après mes instructions), Pomponnette dansait de toute son âme et de tout son corps, affublée de son déguisement de danseuse du ventre, et accompagnée par Natourelle au tambourin, juchée sur son lit, qui sautillait !
"Nom de d'la" comme on dit par ici ! Elles ont quoi dans les veines aujourd'hui ? La question est : "est ce que j'en parle tout de suite à Mamoune et grand-père, ou bien j'attends d'être chez eux ?"
Petit aperçu des activités du jour, avec Ulf le chat prudemment juché sur son piédestal loin des filles ... et Natourelle élégamment posée sur le trône ... en toute décontraction !
Enfin, je terminerai par un petit clin d'oeil à deux personnes qui se reconnaîtront forcément ... La question n'est plus vraiment de savoir qui fut Fantomette ... mais plutôt celle qu'elle va devenir ...

mercredi 16 décembre 2009

Décompte

Bon ... revenons aux priorités ...
si je me résume ...
Noël c'est dans 8 jours et ... disons ... 12h...
A raison de 24 heures par jour ... de 60 minutes par heure et de 60 secondes par minute ... ça me fait encore ... tac tac .... 734 400 secondes à attendre ...
734 399 ...
734 398 ...
734 397 ...
Pfuiiiiiiiiiiit ... pourquoi diantre faut-il attendre si longtemps .....

mardi 15 décembre 2009

Quand on retourne en ville ...

Hier, réunion à Paris. "Poufpouf, tu animes, moi, je ne pourrai pas être là" avait dit grand Faukon. J'adorrre ! Dès le matin, sur le quai, dans un courant d'air glacial, à me geler les miches (mais où ai-je bien pu ranger ces maudits gants ???) et les guiboles (oué, je sais ... mais j'avais décidé de mettre cette nouvelle jupe). A ruminer sur la situation (et pourquoi déjà il peut pas être là grand Faukon ... j'ai besoin de lui moi, pour ce genre de réunion, on forme un tandem parfait ... moi la technique, la démonstration, le caractère implacable des faits. Lui la mise en mouvement, la dynamique, la stratégie ... la captation des forces en présence et la force de conviction. Sans lui, c'est toute l'âme des chiffres qui disparaît). Scrogneugneu, on va faire sans âme et puis c'est marre ...
Arrivée à la bourre parce que le train avait du retard, parce qu'il y avait des grèves. Les mains toujours aussi congelées (m'enfin, ils n'ont pas pu disparaître comme ça ces satanés gants). J'étais la première. Essoufflée mais à l'heure. Les principaux protagonistes sont arrivés avec une heure de retard. Le temps pour moi de ruminer encore. Comment ? il est déjà midi ... le premier sujet de la réunion a donc été de savoir comment nous allions nous sustenter. Ça commençait fort. Le second sujet a été mis sur la table par une des parties, manifestement pas du tout disposée à traiter ce pour quoi nous étions réunis. Jolie tactique. Presque efficace. Je sentais que je n'allais rien animer du tout et qu'on pouvait partir rapidement en dérapage incontrôlé. Bombardement immédiat et sans préambule, sur un sujet connexe. Situation sociale tendue rendant impossible la mise en place du projet objet de la réunion. Marrant ça qu'on en entende parler que maintenant ! Et faut donc qu'on règle ça, là, maintenant tout de suite ? ah oué !! t'as une réunion demain sur le sujet ? ben dit, t'as ben du bol qu'on se voit aujourd'hui alors ?? c'te coup de veine que t'as !!! Ah, si grand Faukon avait été là ... il m'aurait amendé vite fait ...
On s'en est pas trop mal sorties quand même. Moi et ma collègue des RH. Aussi stupéfaite que moi de cette entrée en matière. On a été aidées par Aigle royal (alter ego de grand faukon dans le domaine industriel ... faukon ... aigle ... je sais je manque cruellement d'imagination parfois), subtilement mais lucidement. Mine de rien, on a quand même mis 2 heures 1/2 pour avancer de 3 millimètres.
Soyons positifs ... on a avancé quand même. Et avec ma collègue des RH, on a enfoncé le clou en diffusant un compte-rendu dès hier ... comme ça, pas de risque de reculer ...
Retour dans mes pénates, avec les mains toujours autant gelées (j'ai pourtant cherché partout, je ne les retrouve pas ces maudits gants).

Alors aujourd'hui, jour béni s'il en est (reuteuteu, que je t'aime), après avoir assisté au spectacle de noël de l'association des enfants à laquelle participe Natourelle (spectacle de magie et dégustation de gâteau ... pré-machées par Natourelle en ce qui concerne les parts qui m'ont été destinées), j'ai déposé la donzelle à la garderie et j'ai filé en ville ... à nouveau. Pour acheter une paire de gants ... oué ... je suis revenue avec 3 paires (comme ça au moins ... si j'en perds une) ... et quelques accessoires : un manteau, une écharpe et un bonnet ... huhuhu ... ils m'ont tapé dans l'oeil ... j'ai donc tapé dans le compte en banque.

rhalalallaaaa ... faut vraiment pas que j'y aille trop souvent en ville moa ... ça me réussit pas ... j'en perd le sens commun !

dimanche 13 décembre 2009

Quand on arrive en ville

Hier, sur une sorte de d'impulsion, j'ai décidé de pousser jusqu'en ville pour une petite ballade à la bijouterie, histoire de voir, si, par hasard, je ne me laisserai pas tenter par deux trois trucs qui brillent. Pour être tout à fait honnête, j'avais bien une petite idée en tête et un catalogue en poche (merci chère Doudounette) avec quelques croix sur certains modèles.
Au départ, j'avais envisagé cette virée plutôt mardi prochain, à l'occasion d'un reuteuteu qui s'annonce déjà bien rempli. Du coup, hier, l'inspiration aidant, j'ai décidé de tenter ma chance immédiatement, avec les filles.
Il y a quelques années, Choupinou avait tenté de me convaincre d'acheter une maison en ville. En plein centre, histoire d'être au coeur de l'action. Outre le fait que j'y voyait l'occasion, pour lui, de multiplier les sorties, les gueuletons et les beuveries avec les copains à moindre frais, je n'étais pas spécialement séduite par la chose : aller chercher mon pain à pied apparaissait, certes, intéressant, mais toutes les vicissitudes de la vie en ville, après quelques années à Paris, m'avaient dessillé les yeux sur le charme apparent de cette solution. Même dans une petite bourgade comme Laval, on subit tous les inconvénients de la grande ville : embouteillage, difficulté à se garer. Manifestations diverses et variées bloquant la circulation en centre-ville (donc autant dire quasiment partout en ce qui nous concerne). Jardin minuscule rendant la vie des enfants et du chat compliqué. Je comprends tout ce que cette solution a de charmant pour pleins de gens, mais il se trouve que mon mode de vie en rend les inconvénients très pénibles.
Au décès de Choupinou, certains amis auraient également aimé que je vienne m'installer en ville, à deux pas d'eux, leur permettant de veiller sur moi et de m'apporter une aide inestimable le cas échéant. J'ai résisté à l'appel des sirènes, et ne m'en plains pas, dans mon petit village banlieue, à deux pas de Laval, mais à un pas des champs.
Hier donc, pour cette petite virée, j'ai pu à nouveau constater que j'étais très bien comme ça. Plus nous approchions du centre, plus la densité de population augmentait, et avec elle s'accentuait la raréfaction des places de parking. Des piétons en masse sur les trottoirs, se déversant en files ininterrompues, au grand dam de quelques riverains tentant vainement de sortir de leurs parkings privés. Impossible également de prendre des rues adjacentes, les piétons s'engouffrant sans considération des voitures, sur les passages piétons (combien de fois ai-je fais cela en tant que piéton ?). Trouver une place de parking a été, en soi, un exploit. Seule, je n'aurai pas hésité à me garer loin, mais avec les filles, j'ai préféré me rapprocher au maximum. J'ai pu constater que de pauvres riverains faisaient, comme moi, des boucles sans fin, en attendant le miracle inouï de voir une place se libérer devant leurs roues (et leurs appartements). Essayer de se garer avec la file des automobilistes pressants derrière, doublant le plus vite possible sans nous laisser le temps de finir le créneau, créneau qui se transforme alors en un truc merdique, parce que la pression nous fait perdre nos moyens. Sortir de la place est aussi pénible, sauf à trouver un pauvre hère qui justement rêve de se garer là. Forcer un peu le passage, passer pour un automobiliste revêche. S'échauffer, s'énerver. Creuser encore un peu plus le fossé entre les piétons indisciplinés et les automobilistes patibulaires.
Inexplicablement, j'étais plutôt détendue. Prête à faire mes ronds dans l'eau aussi longtemps que nécessaire, et, du coup, l'oeil et le cerveau plus réceptif à ces petites choses qui feraient de ma vie de citadine un véritable enfer. J'ai observé et enregistré en plaignant beaucoup ces pauvres malheureux citadins. J'ai laissé mon tour plus d'une fois pour les laisser sortir ou entrer chez eux ! Personnellement, j'ai eu une chance de débutante en trouvant une place quasiment dans la bijouterie (plus prêt, c'était impossible). J'ai pu faire mes deux trois courses, trouver le cadeau de mes rêves (hinhin, plutôt celui qu'on peut acheter avec des euros ). Expliquer à Pomponnette, qui s'interrogeait sur le paquet cadeau que faisait la vendeuse, que je rendais service au Père Noël (ce dernier, débordé par les cadeaux des enfants, m'ayant gentiment demandé de l'aider en allant essayer deux trois bijoux). Promis, Pomponnette, dès lundi, j'envoie le tout au pôle nord pour que le bonhomme rouge me remette le tout sous le sapin le 25 (quel trafic me direz-vous !!!).
La tentation a été grande d'ouvrir le paquet et, finalement, de profiter un peu avant l'heure de ma surprise ... oui, la tentation a été grande. Mais, si je ne crois plus au Père Noël, je crois à la force des traditions ... et s'agissant de Noël, c'est dans l'attente que réside le plaisir ...
Alors j'attendrai ! mais Dieu que c'est dur ... Moi aussi, je vais commencer à décompter les jours ...

mercredi 9 décembre 2009

message du pôle nord

Hier, le Père Noel nous a contacté en utilisant sa PNP (Père Noël Portable). Il avait un long message à adresser à Pomponnette ... Calées devant l'ordinateur, les filles ont admiré le Père Noel. Le message était pas mal. Ça parlait, entre autre de légumes et de constance dans l'effort (il est bien, hein, ce vieux bonhomme ! même pas eu besoin de le briefer avant ... heu, enfin, pas trop quoi ...).
Le démarrage a été un peu long ... le temps que le Père Noël nous trouve quoi ... Natourelle et Pomponnette étaient tellement excitées de le voir "en vrai" qu'elles n'ont pas arrêtés de lui parler, couvrant par leurs jacassements, la voix du Père Noël et son super discours ! Natourelle criait "pèèèèèère Nooooel ? pèèèèère Noël ??". Pomponnette, comme d'habitude, lui débitait sa vie, ses rêves, ses Petshops. Et moi, je m'escrimais "mais écoutez le !!! le pôôôv !!!"
En gros, une bonne petite soirée au cours de laquelle personne n'a écouté personne, mais où finalement, tout le monde s'est couché ravi !
Que demander de plus !!!

dimanche 6 décembre 2009

De l'art de se faire pieger

Vendredi soir, en rentrant de la garderie, les filles dans la voiture, la détente commençant à s'installer, début du week-end oblige, Pomponnette me dit, négligemment :
-"Maman, tu sais, le cadeau de mes rêves pour Noël, c'est une boule rebondissante qu'on n'arriverait jamais à attraper"
-"hum, hum"
-"et le cadeau de C. c'est que sa maman elle soit guérie"
-"hum, hum"
-"et toi c'est quoi le cadeau de tes rêves maman ?"
-"heuuuuuuuu, là comme ça, à froid ? (vite, trouver un truc, le premier qui passe par la tête) ... et bien, heuu, un amoureux ... un amoureux qui serait très attentionné"
-"OK. Je vais dire ça à la maîtresse"
-"PARDON ?"
-"oui, la maîtresse elle veut savoir", conclut elle sur le ton de la journaliste qui tient enfin le sujet de son article !
C'est quoi ce délire ... pourquoi la maîtresse doit être au courant ? Et pourquoi pas toute l'école tant qu'on y est ?
Et ben, croyez le si vous voulez ... c'est bien ça qui va se passer ... Dans le cartable de la minette, j'ai eu le fin mot de l'histoire. Pour la fête de l'école de la semaine prochaine, chaque parent doit (peut) dessiner le cadeau de ses rêves, pour faire un grand panneau accompagnant le dessin des enfants. Nom d'un canard boiteux !!!! Si jamais je fais un dessin qui ne correspond pas à ce que j'ai annoncé à Pomponnette, elle va le faire savoir à tout le monde !!! Je me suis fait piéger en beauté !
voici donc ce que j'ai commis ... le premier qui rigole ... c'est la porte !

samedi 5 décembre 2009

La piquouze

Vu que je trouve qu'on ne rencontre pas assez de médecins en ce moment (hin hin hin), j'ai pensé que, vu qu'on avait du temps samedi, ce serait sympa de participer à la grande teuf organisée par le milieu médical au centre des expositions de ma ville ... transformé pour l'occasion en centre de vaccination. Oué !!! Belle concentration de blouses blanches ... un truc à ne pas rater.

Le pourquoi du comment de cette décision "mûrement" réfléchie ? hum ... c'est très personnel et n'engage que mon cas ... mais vu comment les virus attaquent sévères nos petits organismes fragiles, je me dis que je ne peux pas vraiment me permettre de croiser la route de H1N1 ... ou alors uniquement dans un contexte réglementé et contrôlé (un centre de vaccination par exemple) !

Ainsi donc, ce matin, à l'heure où, d'habitude, le samedi, je me replonge dans mes coussins en savourant l'heure supplémentaire de sommeil que je peux m'octroyer du fait du week-end, j'ai ouvert mes petits yeux gonflés et j'ai mis la machine en route ... histoire de pousser toute la troupe en direction du centre de vaccination. Ouverture officielle : 8h30. Nous sommes arrivés sur site vers 8h40, donc, pas vraiment à la bourre. Sauf que, en raison d'une manifestation d'agriculture au fameux centre des expositions, le parking dédié aux candidats à la vaccination se trouvait relégué à l'exact opposé des salles réservées aux opérations. On a donc commencé par se taper 10 minutes de marche (à ma vitesse, c'est vous dire), Natourelle dans les bras, Pomponnette courant à mes côtés, pour arriver, sur les lieux de l'action. Je commençais déjà à râler. Une fois dans les locaux ... foule. Purée ... déjà ! Mes filles ont commencé à se désaper direct, jetant manteau et écharpe par terre, sans parler des doudous. Écoutant les recommandations du préposé d'une oreille, je distribuais les instructions aux filles, tout en courant ramasser leurs affaires en rouspétant. Le type a dû me prendre pour une dingue. Il a fallu remplir 3 questionnaires, surveillant d'un oeil les filles qui courraient partout et surtout Natourelle qui s'intéressait très attentivement aux autres petits enfants. Heureusement, j'avais tous les bons de vaccinations, donc j'ai échappé à l'étape "récupération du bon manquant", pour me pointer direct à la case "attente". Quelques chaises, pléthores de bonshommes, des familles entières, beaucoup d'enfants. Avec une écharpe, j'ai ficelé en un seul paquet nos manteaux et pulls respectifs. ... un boudin unique, facilement transportable. Le doudou de Natourelle dans mon sac à main. Son bébé, également. Le Winnie géant de Pomponnette (seule concession que j'ai faite pour qu'elle accepte de venir se faire vacciner ... "oh, oui, maman, avec Winnie, je vais rire de joie ... alors je veux bien venir") été calé assis sur mon sac. rire de joie ... tu m'en diras tant !!

Les filles ont été "sports". Rien à dire. On est sorti vers 10h00 de toute la procédure (10h15 à la voiture), et je n'ai pas eu un cri, un pleur, une exaspération quelconque ni même un roulage par terre. Chapeau bas. Le personnel encadrant l'opération était super aussi. Sympas, souriants, compréhensifs, attentifs. Les patients plutôt cools. Une maman inquiète car ses trois enfants font de l'asthme et qui vient pour protéger ses enfants. Un couple avec une petite fille et un bébé ... et une nitendo DS, des crayons et des feuilles ... qui a bien bien intéressé Pomponnette. Des parents qui pensent d'abord à leurs enfants. Je peux pas dire, c'était plutôt bon enfant. J'ai croisé notre sénateur ... que j'ai reconnu mais qui m'a fait l'impression de ne pas bien se rappeler dans quel contexte nous nous étions rencontrés. Je peux comprendre.
Enfin, bon, il a quand même bien fallu faire la piqûre (on était quand même là pour ça, ne l'oublions pas). Pomponnette, recroquevillée dans mes bras et serrant son Winnie a juste poussé un petit cri quand le vaccin est passé dans le muscle. Natourelle a été plus surprise. Finalement, elle était plutôt partante pour la ballade, mais poireauter une heure pour finalement découvrir que c'était pour une piqûre ... elle l'a pris moyen ... L'aide soignant lui a refilé un gâteau, et elle a considéré qu'ils étaient quittes. Brave petite ! Et moi, bien sûr, piquouzée la première, pour montrer l'exemple ... même pas peur, même pas mal.
Une fois de retour à la maison, on a fêté tout ça avec une dose de doliprane pour tout le monde (prévention, prévention), des saucisses et des pâtes ! c'est pas fête tous les jours ! Dans trois semaines, on remet ça pour Natourelle ... hahaha, je crois qu'elle va A.DO.RER !!

vendredi 4 décembre 2009

A fond

Là, elle est à fond, Pomponnette. Sur l'événement comme on dit. Noel est dans le pipe, et là, dans sa tête, ça vient de prendre un coup de booster. Apparemment, à l'école, le sujet semble également devenir un thème à part entière, alors ça doit contribuer à la mettre dans le bain. Les questions fusent. Comment il fait pour être partout ? pour rentrer dans les maisons ? et moi je vais garder les yeux ouverts .... gnagnagna ... Le sujet de la sagesse ressort aussi beaucoup ... et du caractère subjectif du jugement (sage, pas sage ??)
Hier, nous avons réussi à défnir son besoin. Yo ! j'ai appelé le Père Noël, j'ai passé commande. Disons que c'est comme cela que je lui ai présenté. ET j'ai également expliqué à Natourelle que, compte tenu du volume du paquet qu'elle allait recevoir, le Père Noel trouvait plus pratique de le faire livrer ici et qu'elle le trouverait à son retour de chez ses grands-parents (j'allais pas, en plus, me trimballer une cuisinière intégrée ...). Pomponnette s'est inquiétée du sort de son cadeau. JE l'ai rassuré, le Père Noel avait le plan (il est fort le bestiau). Du coup, vu que son cadeau à elle était sauvé, le sort de celui de sa soeur ne l'intéressait pas plus que ça ! c'est mignon !
Pomponnette m'a expliqué ce soir, que le petit bout papier qu'elle traîne partout (avec sa maison Petshops), elle allait l'accrocher au sapin, comme ça le Père Noël saurait que c'est là qu'il doit lui laisser son cadeau (elle a mis son prénom dessus) et quel cadeau. Je lui ai proposé de l'envoyer directement au vieux bonhomme, qu'il ait le temps de se préparer. Elle a refusé tout net. Sa lettre, elle la garde sous le coussin. On voit bien qu'elle ne travaille pas chez Hays Logistique elle !!! si tous les clients gardaient les bons de commandes sous leurs coussins, elle n'avancerait pas vite la France !!!
Elle a également décidé qu'elle allait apprendre à écrire le mot Petshops (quand je vous dis qu'elle est à fond). Du coup, elle m'a demandé de lui écrire sur un papier. "Mais attention maman ... pas en capitale, pas en script, pas en attaché" ... Mais de quoi me parle-t-elle bon sang ??? J'écris, c'est tout. C'est quoi ENCORE ces nouveaux mots ??? elle m'embrouille !!!

jeudi 3 décembre 2009

J - ... combien déjà ?

Devinez où j'étais hier soir ??? huuuuuuummmm ? vous ne voyez pas ? au théâtre ? non ... au ciné ? non plus .... allons allons .... mais oui ....... chez ce brave docteur D ... oué, oué oué ... encore ... et pour ceux qui se posent la question, non, non, je ne ressers pas les mêmes billets tous les deux jours ... c'est bien une nouvelle journée ... avec toujours la même humeur.
D, lui, il n'était pas là et c'est F. qui nous a pris cette fois. ET oui, D, lui, il a droit à son mercredi. Il se repose, il fait des pauses. Il voit pas les mêmes clients tous les deux jours .
Moi, non. Nanny m'a appelé vers 17H30. Mes collègues ont rigolé "elles ont quoi tes filles aujourd'hui ?". Juste 40°C pour Natourelle, malgré le doliprane. ET ça fait que 2 jours qu'elle ne passe pas sous les 39. Du coup, hop, j'explique à la secrétaire la situation : c'est un peu un sésame pour avoir un rendez-vous en ces temps automnaux (oué, c'est pas encore l'hiver à c'qu'on m'a dit). Diagnostic : poussée dentaire engendrant une otite et une descente sur les bronches. En mon fort intérieur, tout en souriant au médecin je me suis hurlée (et tu pouvais pas la faire lundi ton otite nannnnnnnnnn ? comme tout le monde ?). Mais non, elle n'y est pour rien cette petite ... Elle aime les médecins, c'est tout. Ce soir, quand je suis rentrée, elle m'a dit "on va voir le docteur ???" ! Puréeeeee non, j'espère pas. Déjà que la pharmacienne me dit "encore vous ???".
Les nuits sont à l'avenant, hachées comme du steak, et mes neurones, un peu en marmelade. Cet après-midi, dans le bureau de mon chef, qui me parlait de trucs sérieux et importants, je n'arrêtais pas de bailler. J'étais bien désolée pour lui, cela n'avait rien à voir avec la pertinence de son discours ... juste que j'avais envie d'être tout à fait ailleurs, sous ma couette, à scier du bois.
Mais on se plaint, on se plaint, n'empêche que je suis tombée pas loin du drame moi avec cette histoire de Noël, et que je m'en sors plutôt pas mal. De quoi pavoiser un peu ! Relancée par le père noël qui, pour des raisons logistiques évidentes, avait besoin d'un tantinet de réponse sur les desiderata de Pomponnette, j'ai pris la liberté de décider pour elle mardi dernier, lors d'une virée à carrouf. Au départ je n'étais pas chaude, mais vu qu'elle se ballade partout avec ses petits découpages de petshops, je me suis rappelée que les cadeaux étaient censés lui faire plaisir à elle, j'ai jeté mon dévolu sur la maison des pet-trucs. Testant un peu la donzelle, celle-ci m'avait alors expliqué que pas du tout, elle n'avait pas besoin de la maison, elle l'avait déjà en semblant. Dieu du ciel !!!! j'étais bonne pour une crise au pied du sapin ! A qui j'allais bien pouvoir re-fourger ma maison moi ?
Et puis ce soir, elle a déboulé dans le salon en m'expliquant qu'elle voulait "CA" en brandissant son bout de papier. OH miracle, ça ressemblait à mon achat ... pardon, ma commande. Je suis discrètement allée vérifier dans le placard et OUIIIIIIIIII !!! c'est le même, le même !! HOURRRRA !!! NOËL EST SAUVE !! pour un peu je lui aurais montré le paquet ... à Pomponnette ... pour qu'elle partage mon soulagement !!!
Yooooooooo ! Elle n'est pas belle la vie ?

mercredi 2 décembre 2009

Scoopissime

Pfuiiiiiiiit ! Voilà que j'ai été taggée par une proche ... une personne dont on aurait pu penser qu'elle était au dessus de tout soupscon. Comme quoi, les liens familiaux ne sont plus ce qu'ils furent. Je vais donc de ce pas la dénoncer : Lili L'areukle !!
L'objet du tag ? révéler 7 indiscrétions me concernant ! PAs fastoche, je suis la transparence même ! M'enfin bon, en grattant un peu, je dois pouvoir trouver ... voyons voir :
  1. Petite, je faisais pipi dans l'eau du bain ... surtout quand Lili passait après moi (et Toc !). En revanche, je n'ai jamais supporté les toilettes de l'école, dite "à la turque". Je me suis retenue pendant de nombreuses années, craquant, en rentrant à la maison, à quelques mètres des toilettes. Encore aujourd'hui, les toilettes "à la turque" et moi nous évitons toujours ;
  2. C'est moi qui mange les bonbons de mes filles, quand elles ont le dos tourné ou bien qu'elles dorment ... ce n'est pas la petite souris ... je peux pas m'en empêcher ;
  3. Je suis un tantinet impulsive ... et il m'arrive de m'énerver vite ... très vite ... trop vite ! certains fournisseurs se plaignent de mes mails secs comme des coups de trique ... en tout cas ceux qui ne m'ont pas encore eu au téléphone ;
  4. Je me surprend de plus en plus souvent à rêver vivre en Isère, pas loin de Mamoune, Grand-père et Lili ... et plus si loin d'Umberbracht et Marraine ... mais chuuuut hein ;
  5. Je suis de plus en plus claustrophobe et tout espace confiné me donne des palpitations et des sueurs. Si vous rajoutez la foule dans l'équation, les palpitations se transforment en état de panique général ;
  6. Il paraît que je suis assez maladroite. A l'heure de partir me marier, mes collègues, toujours serviables, n'ont eu qu'une recommandation "s'il te plaît, Poufpouf, fait nous plaisir ... ne te prend pas les pieds dans ta robe !" "mais ... ce n'est pas possible" "Justement ... "
  7. Afin de rétablir une vérité qui semble disparaître sous l'accumulation de mensonges éhontés de plusieurs bloggeuses de ma connaissance, Fantomette, c'est moi !! et je le prouve en image ! non mais ... oui, d'accord, ce n'est pas le costume qui a rétrécit, c'est moi qui ait grandi ...

Voilà ... tout est dit ... Pour ce qui est de tagger d'autres bloggeurs ... hum ... je vais réflechir ...

lundi 30 novembre 2009

Les incontournables de l'hiver

Avec les soldes, les boules de neige chez Lili, le vin chaud au marché de Noël, la visite chez le médecin est une des étapes incontournables de l'hiver. Comment ? quoi ? ce n'est pas encore l'hiver ? et ben je peux vous dire que, vu comment ça démarre ici ... ça promet un hiver long et rigoureux ... quand ça commencera !!
Il y a 15 jours exactement, je suis allée voir ce cher docteur D. pour une scarlatine (et mon angine). Bon. La semaine dernière, encore un lundi, quasiment à la même heure que la semaine précédente, malgré les appels du pied de Nanny qui m'appelait au bureau pour me dire que Natourelle avait un peu de fièvre, j'avais botté en touche "pas de nez qui coule, pas d'apathie, pas de pleurs ... c'est les dents, cherchez pas".

Ce lundi, une semaine après cet incident, heure pour heure quasiment, appel de Nanny (c'est pas possible, les virus ont une organisation qui me laisse pantoise ... ces attaques à heure fixe ... c'est louche). "Pomponnette a mal à l'oreille ... Natourelle tousse beaucoup et a de la fièvre". Purrrrrréeeeeeeeeee ! Moi, ce soir, j'ai conseil de guerre avec mes potes de l'alliance sur mon jeu de gaulois en ligne ... je vais être en retard à la conférence avec leurs idioties !!! Sans parler du fait que je dois encore quitter le bureau plus tôt !

Donc, nous voilà reparties, chez ce cher docteur D, Pomponnette hurlante ('jai maaaal, j'ai maaaal, j'ai maaaaal, mais j'ai rien dit à l'école"), Natourelle ravie et sautillante de sortir de la maison, même sous une pluie battante et avec un vent à décorner des boeufs.

L'occasion pour nous de souhaiter un joyeux anniversaire à D. On est vraiment des clients ... pardon ... patients attentionnés en diable !!! (Comment je sais que c'est l'anniversaire de mon médecin ? huhuhu ... il se trouve qu'il avait la même date d'anniversaire que Choupinou ... et oui, Choupinou et Pomponnette avaient leur anniversaire côte côte ... mais heureusement, la nature a voulu que chacun ai eu son jour. Alors, entre nous, bon zanniv Choupinou !). L'occasion également de rafler la mise et de repartir avec l'ordonnance habituelle, Pomponnette toujours hurlante et Natourelle, ravie d'avoir été auscultée. Dès que sa soeur était descendue de la table, elle l'avait escaladée pour s'y installer, s'allongeant avec désinvolture dans une attitude suggérant clairement "soigne moi, trouve moi un truc, moi aussi je veux des médicaments !!!". Et même pas peur en plus !

Retour à la maison dans un hurlement de Pomponnette, fatiguée, éreintée et éreintante. Distribution des médocs (laissez moi me concentrer les filles, sinon les suppos vont finir dilués dans le verre à boire et les sirops en perfusion dans les fesses).

J'aime l'hiver ... mais pas ses dommages collatéraux ... et je sais ... c'est pas encore l'hiver. Le premier qui me le signale encore ... j'y fais un sort !!! Et dire qu'hier, c'était ça ... et ça .. tout sourire et plein d'entrain !!!

samedi 28 novembre 2009

Question de point de vue

Aujourd'hui mamie est arrivée (anniversaire de Pomponnette oblige). A 10H30 ... je ne l'attendais pas si tôt, mais bon, je n'allais pas la mettre à la porte non plus. Entrez donc vous mettre à l'abri, il pleut à verse.
Il a plu toute la journée. J'ai fait un virée à la déchetterie (au cours de laquelle je me suis enfin débarrassée du vélo d'appartement qui encombrait mon garage ... tout un symbole dans cette action) dont je suis revenue trempée jusqu'aux os.
Pomponnette a 4 ans demain. Pour lui faire plaisir, on lui a offert ses jouets aujourd'hui, histoire qu'elle profite d'eux plus longtemps sur le week-end. Un poupon qui pleure tout le temps, une flute, un appareil photo et ... une valise offerte par la soeur de belle-maman. Du moment où elle a eu ses cadeaux entre les mains, la fêtée a enchaîné les caprices.
- je veux pas manger de légumes, je veux des smarties, des smarties et des smarties
- Natourelle tu ne touches paaaaaaaaaaaas à mon poupon, à ma flûte, c'est à moi, à MOI, hiiiiiiiiiii
- MAMIE tu NE LIS PAS cette histoire à Natourelle, nan, tu changes, d'ailleurs tu ne lui lis pas d'histoires du tout
- MAMIE TU m'inventes une histoire MAINTENANT
- JE NE VEUX PAS que NAtourelle ait cette barrette, je la veux pour moi, tout de suite
- je fais le bébé et je crie très fort ouiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnnnnnn
Les filles n'ont pas arrêté de se disputer. Natourelle voulait le poupon. Pomponnette jubilait et mettait de l'huile sur le feu. Elle imposait à Mamie ses activités. Mamie balbutiait .... mais cédait. Et finalement, Natourelle n'a pas eu l'histoire qu'elle voulait.
Voilà. Il a plu toute la journée. Pomponnette a décliné sa Pomponite en FA majeur, en virtuose du sujet, magistralement. Je suis restée volontairement en retrait. Dans le bureau, je faisais mes comptes, écoutant sans vraiment le vouloir. Pas envie de prendre une balle perdue. Attristée plus qu'énervée, de voir un adulte se laisser balader par une insupportable capricieuse. Surtout qu'elle n'est pas méchante belle-maman. Elle répète à qui mieux mieux qu'elle est très contente d'être là. Et elle est sincère. Elle s'expose à une répartie cinglante de Pomponnette, mais cette dernière a su ne pas dépasser cette barrière-là. pour autant, mamie l'aurait cadrée dans les 10 premières minutes, on aurait eu droit à un roulage sur le tapis, des cris et puis finalement ... tout serait rentrée dans l'ordre pour la fin de la journée. Mais non. Mamie a préféré jouer autrement.
Commentaire de belle-maman sur l'après-midi : elles ont bien joué ensemble. Elles sont tellement gentilles. Une bonne après-midi, ça c'est très bien passé.
Commentaire que j'aurai pu faire : Pomponnette est insupportable, et pour la première fois depuis plusieurs week-ends, elles ont été incapables de jouer ensemble. Une bonne fessée (non pardon, c'est pas tendance, une bonne punition dans sa chambre aurait calmée le trublion)
Comme quoi ... tout cela semble être une question de point de vue.

vendredi 27 novembre 2009

Du rève à la réalité ...

Ou presque... Oui, je ne vais quand même pas dire qu'aujourd'hui fut une journée de rève (pas assez de soleil, pas assez de sommeil, et un peu trop d'enfants en bas âge) ... mais ça en approchait.
J'ai donc fait ... en gros, ce que je m'étais promis.
  1. Les filles ont été déposées qui à l'école, qui à la garderie. Certes, avec un peu de retard (je ne suis pas aussi organisée que Karmara), mais cettte fois, je n'ai pas stressée parce que derrière, aucune ogligation infernale ne pressait. 10 minutes de retard dans une journée de RTT, c'est pas la même chose que dans une journée de travail ou tout s'enchaîne ! Et puis je vise toujours d'arriver 1/4 d'heure avant ... donc au final, j'avais 5 minutes d'avance (que 5 minutes quoi ... c'est là où j'étais en retard ...)
  2. j'ai récupéré les tickets de cantine. J'ai observée la dame, prendre les carnets, noter sur une feuille manuscrite volante, les numéros du premier et du dernier ticket de chaque carnet, compter tous les tickets dans chaque carnet pour s'assurer que je n'étais pas lésée. S'affoler parce que je voulais payer en carte bleue, et que, du coup, je ne me contentais pas de remplir le chèque pendant qu'elle comptait (ce qui lui aurait permis de se sentir moins seule, je la comprends). Ne me faite pas croire qu'ils ne peuvent pas automatiser ça ! Au moins saisir les données sur un pôv tableur, même basique que tout se palucher à la main, dans une mairie flambant neuve qui se la pète grave high tech avec son opposition chateau ancien et extension bois/verre.
  3. Je suis rentrée, ai siroté un café, papoté avec Lili, étendu du linge .. et c'était déjà l'heure de l'essentiel, à savoir le soin massage (de son doux nom "escale anti-stress") de mon esthéticienne préferée (celle de mon petit village, je ne suis pas allée très loin aujourd'hui). 2 heures de papouilles, les yeux fermés, à laisser mon cerveau vagabonder de sujet en sujet, sans s'accrocher, sans s'énerver. Le laisser engranger les constats, les points d'achoppement ... repasser les événements et émotions récentes en revue, se gaver d'informations dont on exploitera les résultats plus tard ... quand ce sera pas reuteuteu. Et laisser le corps profiter des bienfaits prodigués et de cette obligation qu'il avait de se poser pendant deux heures, sur une couverture chauffante, douillettement emmitouflé dans une serviette chaude.
  4. Une fois sortie (parce qu'il a bien fallu sortir), j'ai trouvé l'énergie pour passer chez Auber et changer le siège auto de Natourelle. Raz la casquette de me battre avec les lanières, lui demander de rentrer le ventre, de lever la tête, de se caler bien à fond au fond, de jouer des pieds et des mains pour fermer le tout avec le manteau d'hiver en boudin et le doudou en goguette. Alors, elle ne fait pas tout à fait le poids du modèle qui utilise la ceinture de sécurité, mais elle n'est pas loin, et s'il faut la gaver, je la gaverai ... mon et son confort est à ce prix. Harnachée comme elle l'était, elle finissait par ne plus pouvoir bouger, en tout cas pas plus qu'une sardine dans sa boite. Et respirer, ça commençait à devenir limite !
  5. Achats de médicaments aussi (puisqu'on était dans le coin), recherche de bretelles pour Natourelle ("oh non madame, on ne fait pas ça nous (sur le petit ton dégoûté de celle qui rencontre un alien de la mode)" "et bien c'est très dommage pour un magasin qui vend des pantalons taille basse pour des gamins de deux ans, en couche, pour qui le pantalon se retrouve, invariablement sous les fesses" "mais il y a des ceintures réglables pour ces pantalons madame" "figurez vous que j'ai remarqué ... et pour éviter que le pantalon descende, j'ai testé pour vous, il faut tellement serré que l'enfant ne respire plus ... c'est finement pensé par le concepteur hein ... mais bon, que ne sacrifierions nous pas à la mode ... vous êtes sure que vous ne vendez pas de bretelles donc ?")
  6. J'ai fini par les trouver les bretelles, dans un autre magasin que j'aime bien (plus dans mon style décalé apparemment !!!). Retour à la maison, trop contente de mes achats. Repas sur le pouce, bricolage dans le garage pour installer une étagère. Quand je me suis vue passer l'aspirateur dans ledit garage, je me suis dit à moi-même que je devenais vraiment trop maniaque ! j'ai donc orienté l'aspirateur vers la voiture (pour les rouleaux, on attendra demain).
  7. Je suis partie m'avachir devant mon ordinateur, pour installer mon nouveau disque dur ... et j'entends bien essayer de trouver si je ne peux pas mettre en route une tâche planifiée windows pour faire des sauvegardes régulières ... un truc qui ne dépende pas de mon temps ... et qui n'obère pas mon sommeil ... un truc qui se ferait tout seul sans que j'ai besoin d'y penser ... et sans que je puisse me reprocher un jour de l'avoir oublié.
  8. Là, le temps à passer et il était déjà l'heure du rendez-vous avec la maîtresse. Très intéressant le rendez-vous. D'abord parce que j'ai découvert une Pomponnette se rappelant parfaitement bien ses activités à l'école. Ensuite parce que j'ai beaucoup apprécié l'approche de la maîtresse sur ce rendez-vous. Elle a commencé par questionner Pomponnette sur son propre ressenti (aimes-tu l'école ? ouiiiiiiiiiiii ! qu'est ce que tu préfères ? jouer à la poupée ! qu'est ce que tu aimes moins ? boarf, je sais plus ! qui sont tes amis ?? Marine). De ce fait, c'est ma fille qui a raconté. J'en suis restée comme deux ronds de flanc. Et cela a permis à la maîtresse de me confirmer. Pomponnette restait rivée aux yeux de la maîtresse, et je la sentais un tantinet stressé, le doigt dans la bouche. Le constat ? si Pomponnette n'était pas si souvent dans son monde (ce qui la rend distraite, peu attentive, et peu participante à la vie de la classe), elle serait capable d'encore plus (parce que pour ce qui est des activités, il semble qu'elle suit le rythme. Tient donc ! comme on s'y retrouve. Pomponnette et son imagination débridée, qui vit dans sa "bulle" et n'a pas toujours conscience que le monde réel s'agite autour d'elle et que sa présence y est requise !! Forcer son attention, la ramener parmi les vivants et la sortir de son monde en semblant ... tout un challenge en soi ! Je n'imaginais pas que cette caractéristique de son comportement puisse agir de cette façon sur son parcours scolaire ! J'ai bien fait de passer la voir la maîtresse ! Et sa copine (oui, elle en a une) c'est idem. Deux bulles qui se sont trouvées autour de plaisirs communs (celui de jouer à la poupée). Deux bulles qui se complètent et qui n'exigent de l'autre pas plus que ce qu'elles aimeraient qu'on exige d'elles. Pendant que nous parlions, Pomponnette est partie à se raconter des histoires ... et nos voix ne devaient plus lui parvenir que comme un fond sonore ... alors que nous étions de chaque côté d'elle. La preuve par l'exemple ...
  9. Le reste de la journée ? rien qui ne sorte de l'ordinaire. Natourelle étrennant son nouveau siège avec fierté. Le bain et la mousse. Pomponnette entraînant Natourelle dans la préparation des sacs en vue du départ chez Mamoune et Grand-père (départ prévu le 21 décembre) ! Ce qui me fait penser qu'il faut que je demande à Mamoune si on ne pourrait pas dédier une pièce aux peluches qu'elles envisagent de prendre avec elles. J'ai failli avoir une attaque quand j'ai découvert le bronx qu'elles avaient mis pour "préparer"leurs "sacoches" (pardon, leurs 15 tonnes). Mon C4 n'y suffira pas ! Pour Pomponnette, bien évidemment, hors de question de ranger avant le 21 décembre ! HAHAHAHAHA !!! très drôle ... veux pas le savoir .... RANGE !
Mais le temps file et il est déjà presque 21H00. Sans rire ! Ma chance : Lili n'est pas là ce soir avant ... mouarf ... 23H00. Si personne ne cafte, j'ai une petite chance de pouvoir me coucher un peu plus tard ... bon, en même temps, belle-maman arrive demain ... j'ai tout intérêt à prendre des forces. Ce serait trop bête de perdre tous les bénéfices d'une journée sans courir aussi bêtement ! Je file donc ... dans mon lit douillet.

mardi 24 novembre 2009

Le point sur le Zi

Le timing est serré. Je me précipite sur le blog pour lâcher quelques lignes avant de me coucher. L'objectif de la semaine, fixé par coach Lili, est de me coucher à 21H00 tous les soirs. Je sais, ça fait trop la fille qu'à une vie de la mort qui tue ... mais c'est vital. Donc voilà, à l'heure où je vous parle, Lili, campée derrière sa webcam, égrenne les minutes en me rappelant le temps restant avant la tombée du rideau. Les filles sont prévenues. Cette nuit maman dort. Pour le bureau des pleurs, adresser une lettre manuscrite, on transmettra.
Vendredi, j'ai posé mon Reuteuteu. Pas encore signé, mais posé.
A 8H30-8H45, je largue mes bombes dans les lieux publics prévus à cet effet : garderie et école.
A 9h00, je suis à la mairie pour acheter des nouveaux tickets de garderie (encore un truc couillon ça, les tickets)
A 9h45, j'ai déjà pris rendez-vous pour un soin du visage et un massage d'une heure. "Ca sera ma collègue qui s'occupera de vous Poufpouf, ça vous pose un problème ?" "elle sait masser ?" "heuuuuu, oui, bien sûr" "alors, ça ne me pose aucun problème" ! Super horaire : pas le temps de me lancer dans autre chose, de repousser ... pas le choix de faire autre chose que de glandouiller en attendant l'heure.
Dans la liste, je rajoute :
  • "laver la voiture" (y a des rouleaux qui font ça très bien).
  • Préparer les cadeaux de Pomponnette pour son nanniv de ce week-end (pour une fois je vais pouvoir dépaquetter en avance ces jouets harnachés comme si on les catapultait sur la lune en fusée)
  • mettre en ordre la chambre d'amis pour l'arrivée de mamie le samedi (avec le massage, je devrais être détendue)
  • FAIRE LA SIESTE (ouééééééééé)
  • aller chercher Pomponnette et faire le RV pris avec la maîtresse (pour faire le fameux point ... voir comment ma Pomponnette vit l'école ! huuhuhu)
  • aller chercher Natourelle, rentrer, se faire un gros gouter et jouer au mikado ou au domino ! ou pas ....

Walla ! Si la grippe ne touche aucune de mes filles et ne conduit pas à fermer l'école vendredi. Et pour le vaccin, on attendra la semaine prochaine ...

Allez, je dois vous laisser, Comptearebouror me rappelle qu'il est presque l'heure ... je vais aller reprendre une activité normale.

lundi 23 novembre 2009

Le prix de la liberté

Certes, je le sais, la vie à deux, ce n'est pas toujours facile. En ce moment, autour de moi, les difficultés de couples (passagères ou plus durables), les divorces et les séparations le temps de réfléchir se multiplient. Ça ne donne pas tellement envie de refaire tout le chemin si difficilement accompli la première fois (je ne suis pas une tombeuse ... encore que ... mais ça c'est une autre histoire qu'il faudrait que je raconte ici ... ma renversante rencontre avec Choupinou). Bref ... je m'égare. Refaire tout ce chemin pour de telles perspectives ne me semblent pas, à l'heure actuelle, en l'état de fatigue physique et mentale dans lequel je surnage, un truc tentant.

Pourtant, du fond du marais dans lequel je suis tombée en début de semaine dernière et dans lequel je me débats toujours, je me dis qu'il y avait un truc bien dans la vie à deux (plusieurs même, mais au moins un) : le partage !!!! L'un va faire les courses, l'autre le ménage. L'un le repas, l'autre le repassage. L'un le lave-vaisselle, l'autre le lave-linge. L'un les câlins, l'autre les fessées ... et réciproquement. L'un le RTT, l'autre le boulot à marche forcée ... et réciproquement. L'un la tondeuse, la taille et l'élagage. L'autre le repassage, les couches et le quart chez le médecin. L'un la grasse matinée et l'autre la sieste. L'un le virus, l'autre la garde des mômes. BREF ! un truc qui permet de passer son petit bâton de relais, de ne pas être tout le temps dans le rouge. C'est sûr, en contrepartie, il y avait le renoncement à une certaine liberté. La nécessaire obligation de transiger, de débattre, de tenir compte de l'autre et de son avis. Et souvent aussi le rappel à l'ordre sur la notion de partage ... et de timing.

Certes, aujourd'hui, je suis libre. Libre de me lever 20 fois par nuit cette semaine et de distribuer menaces et remontrances à ma guise et sur le ton qui me plaît (et le ton qui me plaît quand je suis réveillée en plein sommeil fiévreux n'est jamais annonciateur de messages chantants ... c'est pas la mélodie du Bonheur). Libre d'aller vérifier la fièvre de Natourelle et d'en profiter pour prendre ma dose de paracétamol. Libre de trouver des soluces pour garder Natourelle et sa fichue scarlatine. Libre de ranger, re-ranger ... de hurler après les filles qui ne respectent même pas 3 secondes réglementaires avant de tout remettre en vrac avec une énergie crasse. Libre de décider qui va chez le médecin et quand, sans m'énerver de ce que l'autre s'inquiète trop ou pas assez, ou pas opportunément. Libre de changer les meubles de place pour organiser un espace bricolage pour les filles, de choisir l'heure où je vais entamer le repassage, libre de ne pas le faire. Libre de regarder un match de rugby ... ou pas. De faire des coquillettes ... ou des coquillettes. Libre de travailler le week-end, parce que certaines choses doivent être faites avant lundi, libre de ne pas accorder plus de temps aux filles. Libres de m'épuiser à essayer de tenir tous les sujets selon la même qualité labelisée poufpouf "le meilleur sinon rien" ! A ce rythme, il est probable qu'on approche bientôt du "rien".

Oué, c'est trop cool la liberté ... mais ça manque de partage. Et puis ça coûte. Même si, tout bas, je me fais la remarque que l'autre solution a aussi son coût ... et que dans quelques années je me demanderai pourquoi je me sentais aussi à plat ... là, en ce moment, présentement ... je n'ai qu'une envie : dormir pendant des plombes, dans un océan de silence. Sans chiffres, sans normes IFRS, sans cris, sans virus, sans Oedipe. Sans commissaire aux comptes, sans grand Faukon, sans logiciels de reporting qui plantent dès que 4 personnes le sollicitent en même temps. Juste dormir jusqu' l'ecoeurement. Se réveiller pour se rendre compte qu'on a tout le temps et replonger dans le moelleux, et retrouver l'ennui et l'envie de faire autre chose.

Le prix de la liberté ... en ce moment ... c'est mon sommeil. Et mon sommeil, c'est mon capital à moi. Mon atout et ma faiblesse. Sans lui, je suis perdue. Même pendant les périodes les plus sombres de ma vie, je ne l'ai jamais perdu. Je n'ai pas eu beaucoup besoin de somnifère, le sommeil venant toujours à mon secours. Mais là, mon sommeil, ma vie est en train de me le voler ... alors avant de devenir une petite chose vidée de sa substance et n'ouvrant la bouche que pour hurler qu'on lui fiche la paix ... je vais devoir mettre le holà !!
A commencer par tout de suite maintenant ... Purée c'te vie que j'ai !! ça donne envie grave, rien qu'à me lire !!