vendredi 17 juillet 2009

EX terminator

De retour à la maison, il a fallu reprendre les activités là où on les avait laissées. Et plus si affinités.

A peine le pied posé dans la cuisine, j'ai pu constater que les plombiers en charge de l'installation de ma nouvelle chaudière étaient passés, conformément à nos accords. Outre le déplacement de la machine à laver (avec nouveau branchement, nouvelle évacuation, tout propre tout bien), outre également le stockage de la moitié des meubles de l'arrière-cuisine dans le garage (pas vraiment prévu), j'ai pu découvrir avec émotion leurs traces de pas sur le carrelage. Manifestement ils avaient sautés dans des flaques de boues préalablement. Un vrai carnage !

Ainsi donc, les valises encore en vrac sur le seuil, j'ai sorti ma serpillière pour me frayer un passage jusque dans la maison. A 21H00, j'étais toujours en train de réaménager provisoirement l'arrière-cuisine et évacuer le garage : et oui, parce les plombiers ... ils n'ont fait que la moitié du boulot : enlever l'ancienne chaudière, mettre des cables, des trucs et des bidules dans les murs, des raccordements en tout sens, un chauffe-eau provisoire. Mais le gros du matériel arrivant en août, ils vont revenir ....foutre leur zone dans mon arrière-cuisine. Pas la peine donc de peaufiner l'ameublement !!!

Et puis, hier, il a fallu se décider à déplacer mon rhododendron et mon hortensia pour faire de la place à la future nouvelle pompe à chaleur. Tache que je n'avais pu caser avant mon départ (pour ceux qui suivent l'histoire). Fastoche me suis-je dis. Y-a qu'à sortir la pioche, déplacer la petite bordure posée par les anciens propriétaires ... ça devrait pas être compliqué.
Ça devait pas ... Mais ça a été ...

D'abord parce que mes deux très belles plantes (je parle des massifs bien sûr) étaient collées au mur du garage. Pas d'ouverture de ce côté pour piocher. Ensuite parce que j'ai découvert que la petite bordure était fixée dans du ciment en profondeur. Indéplaçable donc et pas d'ouverture non plus pour piocher. Sur la droite, la haie. Me restait la gauche. pas gagné donc !
Gardant mon bel optimisme tout neuf tout frais, j'ai attaqué ! vu la circonférence, je n'ai pas vraiment pu approcher. Alors j'ai coupé un peu les branches ... puis encore un peu ... puis encore un peu. J'ai creusé, j'ai pioché. J'ai dû encore couper. Et puis encore un peu. Et toujours piocher. J'ai un peu frotter le mur du garage avec mon bras. Je ne sais pas si le mur a eu mal. Moi, mon bras s'en souvient. J'ai tiré. J'ai poussé. J'ai un peu juré. Je me suis cogné la tête contre le mur et je me suis retrouvée sur les fesses plus d'une fois. J'ai quand même fini par les extraire ces massifs. Enfin ... disons, deux pauvres petites boules de racines martyrisées par la pioche et la pelle. C'est tout ce qui restait après mon intervention. Arrachées - à la seule force de mes petits bras musclés à une mort certaine - elles ont dû subir la pire des tortures : un ratiboissement massif, des racines coupées, écartelées, ciselées.

Penaude, je suis allée les replanter un peu plus loin avec l'espoir un peu fou qu'elles auront la force de se faire une deuxième vie dans ce nouveau terreau ... on peut rêver ... dès qu'elles vont me voir passer dans le jardin, elles vont avoir la peur de leur vie ... peut-être que si je leur fait un sourire ? hum ?

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