jeudi 2 juillet 2009

L'heure de l'apéro

Mercredi soir ... 19H00 et des bananes. Quelque part en Isère. 32°C au compteur. Sur la terrasse, je sirote mon petit verre de bigalet avec Mamoune et Grand-père. Pomponnette regarde la télévision et Natourelle est au lit ! Aaaaaaaah, ce petit verre de bigalet, je l'attendais depuis longtemps. Il a le goût des vacances, des vraies, celles qu'on passe loin de chez soi où l'on a laissé la contingence quotidienne.

Ce petit verre, il n'est pas arrivé tout seul devant mon petit corps assoiffé. Naaaaaaaan, il a fallu le mériter, une sorte de petite quête du graal perso, en trois actes :

1er acte : lundi, premier jour officiel des vacances (je ne vais pas compter le week-end, hein), j'ai fait accompagnatrice de bêtes sauvages de moins de 4 ans. Cela m'a pris la journée et Pomponnette et moi sommes rentrées sales comme des peignes, fatiguées et assoiffées. Il a toutefois fallu courir chez le médecin car Natourelle continuait à afficher des températures au dessus de 38°5 malgré les antalgiques. Effectivement, Natourelle nous fait 4 sorties dentaires, les grosses à 4 pointes (non ce ne sont pas des diamants mais franchement, vu ce qu'on déguste avec Natourelle en ce moment, je mériterai bien que cela en soit ... ). Je suis repartie avec l'ordonnance habituelle : efferalgan, nifluril, bronkokod et... si cela s'aggrave (charge à la maman de définir le degré d'aggravation) .. antibio. De toute façon, c'est toujours ça que j'ai sur ma liste en sortant de chez le médecin. A part l'antibio ... j'avais déjà tout en triple exemplaire. Donc on a zappé la case pharmacie, et on est rentré dare-dare, la journée ayant été assez complète.

Deuxième acte : mardi, le programme devait s'enchaîner au poil : dépose de pomponnette à l'école, retour à la maison, arrivée du chauffagiste pour faire les repérages pour l'installation de la pompe à chaleur, virée en ville pour les courses de dernière minute (et il y en avait). Puis à 13H, arrivée de la baby_sitter, trimbalage du chat à la pension, retour au bercail, peaufinage de la valise, récupération de Pomponnette à l'école. Breeeef ... un programme qui ne souffrait pas de retard !
A 10H30, je tournais en rond dans la maison en attente du fameux chauffagiste qui, renseignement pris après moultes appels s'avéra nous avoir ... oublié !! ben tient ! un peu énervée, j'ai encore patienté 1/2 heure le temps qu'il rapplique (informé qu'il avait été que j'étais pas du genre patiente, surtout à 30°C à l'ombre et avec une Natourelle pénible au possible). En deux temps trois mouvements il a fait ses repérages et est reparti, non sans m'avoir expliqué que, si l'installation se faisait effectivement pendant mon absence, il se pourrait que mon arrière-cuisine soit un tantinet chamboulée à l'arrivée (sannnnnnnns dec ???), "mais vous z'inquietez pas m'dame, on fera tous les branchements nécessaires" ! ok ! tant que vous ne me mettez pas la machine à laver à côté de la télé dans le salon, hein ! Et puis, bien sûr, j'ai appris qu'il fallait que d'ici au lendemain matin, je démonte un meuble (qui se trouve à la place du futur ballon) et que je transplante mon rhododendron et mon hortensia qui occupent, présentement, la place de la future pompe ! Pas vraiment prévu au programme ça, le déplacement de deux massifs plus grands que Natourelle !
A l'heure où est parti le chauffagiste, impossible de partir en ville sans bousiller le programme alimentaire de Natourelle. Et on sait combien elle est tatillonne sur ses horaires la Natourelle ... qui plus est quand elle a une rage de dents. J'ai donc essayé de finir ma valise, tout en me rendant compte que ma machine à laver, trop lourdement chargée n'avait pas essoré le linge ... linge dont une partie devait atterrir dans ma valise ! aaaaaaaaaaaaaaaaaaaarggghhhhh ! Moarf, là, ça commençait à devenir pénible cette journée !

Je me suis autorisée une petite pause et Doudounnette est venue manger à la maison. Petit moment de pur plaisir : Papotage, grignotage, en un rien de temps, nous étions déjà à l'heure où je devais attraper le chat pour l'emmener à la pension ! chat qui bien sûr, pendant cette matinée chaotique, avait pris du large ! impossible de mettre la main dessus, même en agitant une bouteille de lait et un sac de croquette (je sais, c'est bas, mais parfois, on n'a pas le choix) dans mon jardin. En désespoir de cause, je suis quand même partie faire le reste de la liste des tâches. Virée en ville, en quatrième vitesse pour être de retour pour la sortie des classes. Là, j'ai eu l'idée fumeuse de passer chez France télecom pour savoir pourquoi je n'avais plus de téléphone depuis une semaine ... mal m'en a pris, j'ai poireauté une heure avant d'avoir la réponse à ma question : livebox kapput, tenez madame, la nouvelle. Vu que cette visite ne faisait pas partie de la liste des courses indispensables à mon départ, j'étais désormais complètement hors délai pour tout le reste de la journée !! Les autres magasins ont été survolés, toujours poursuivie par un cagnard terrible.
Au retour à la maison, le chat était réapparu. Embarqué dans sa boite, j'ai mis la boite dans une main, Natourelle dans l'autre et j'ai enfourné tout le monde dans la voiture non sans avoir tenté préalablement, sans succès, de mettre en marche ma livebox. La porte du garage ne voulant plus s'ouvrir électriquement (m'enffffffin, c'est quoi cette malédiction ???), j'ai peiné pour trouver l'ouverture manuelle. Dans tout ça, on a quand même réussi à être à l'heure à l'école. Pomponnette en plus (ainsi que ses cahiers, ses doudous, sa couette et tout son bazar que la maîtresse me rendait), nous avons réembarqué dans la voiture pour filer à la pension du chat !
Cette petite virée nous a coûté une heure et le retour à la maison a été un peu sport car :
- la porte du garage continuait ses caprices ;
- les filles ne voulaient pas prendre leur bain ;
- la livebox faisait la sourde oreille et donc, en plus de ne pas avoir de téléphone, j'avais désormais perdue internet ;
- cette satanée valise n'était toujours pas bouclée ;
- le linge n'était pas sec ;
- la fièvre de Natourelle recommençait à monter et avec elle les larmes, les grognements et les caprices ;
- puréeeeeee, il faisait toujours aussi chaud.

Allez, j'ai quand réussi à me coucher ce soir là. Oui. Tard. Certes. Mais avec une valise à peu près finalisée, une voiture chargée. Une livebox à nouveau opérationnelle mais toujours sans téléphone. Les massifs de fleurs sont toujours à leur place (ça, franchement, j'ai pas eu le temps). J'ai même terminé par une douche et un petit tour de mes villages gaulois, avant de m'écrouler dans les bras du sieur Morphée. Oui !
Faut croire que 24H00 suffisaient finalement ...

Troisième acte : mercredi ... le voyage (suite demain ...)

2 commentaires:

  1. Bon t'es bien arrivée, c'est l'essentiel. Allez je trinque avec toi!

    RépondreSupprimer
  2. Avec plaisir !
    les doigts de pied commencent timidement à se mettre en éventail ...

    RépondreSupprimer