dimanche 9 août 2009

Une nuit à l'hôtel

Et voilà !! Le cousin germain est marié !!
L'occasion pour moi de participer à une belle fête, de voir ou revoir pleins de membres de la famille, de présenter Natourelle et Pomponnette à ceux qui ne les avaient pas encore rencontrées (c'est sûr, ça manque sur un CV !).
L'occasion également pour Lili de découvrir les joies des voyages en voiture avec une Pomponnette déchaînée cherchant le cri absolu comme d'autres recherchent le son absolu.
Et l'occasion, finalement, de tester avec un bonheur ... modéré ... le charme des petits hôtels parisiens ... : Pour éviter le stress d'une arrivée sur les chapeaux de roue à la mairie après 3 heures de route et d'embouteillage, nous avions réservé un chambre à Paris la veille au soir. Logistiquement bien vu. Une organisation d'enfer. Sur le papier, tout paraissait parfait.
Dans les faits, le troisième étage sans ascenseur mais avec escalier biscornu et étroit nous a ramené brutalement à une réalité plus ... empreinte de souffrance. La souffrance trouvant sa source dans une valise de 3 tonnes (comment ai-je fait ? ce n'est pourtant pas les trois robes que j'ai mises dedans parce que je n'arrivais toujours pas à choisir qui pesaient si lourd, ni les deux paires de chaussures de Pomponnette, au cas zou ...nan ... si ?).
Une fois l'épreuve de l'escalier traversée avec brio, en deux vagues (celle des enfants puis celle des valises car les deux ne passaient pas de front dans la cage d'escalier), au bout du couloir sombre ... la chambre !!! 10 m2 pour nous 4 (enfin, nous 8, avec les deux doudous et les parents du doudou de Pomponnette, à savoir Gros doudou et ratatouille qui sont toujours de la partie) : chacun son lit (sauf pour la famille doudou-rata que Pomponnette accueille gentiment), mais un manque patent d'intimité. Autant vous dire que l'évocation du concept d'espace vital a vite fait pschhhhhit. Du coup, tout le monde était couché à 21H00. Enfin, quand je dis couchées, je veux dire au lit ... car il a bien fallu calmer les 2 monstres (repérables très facilement à leur taille ... les plus petits individus du groupe). Une fois Pomponnette et Natourelle calmées, impossible pour Lili et moi, les adultes, de penser pouvoir regarder la télévision ou même de lire un livre. La dure et impitoyable vie en collectivité ! A regarder les petites s'endormir, je n'ai rien trouver de mieux que de faire pareil.
Il paraît que la nuit un doudou s'est perdu. Ainsi qu'une tétine, quelques heures plus tard. Il paraît également que j'aurai participé aux recherches, dans le noir. C'est possible. L'avantage de dormir les uns à côté des autres, c'est qu'on n'est pas obligé de se lever pour proposer son aide ... enfin quand je dis proposer .... c'est beaucoup dire. Je manque totalement de courtoisie quand on me réveille à une heure que je n'ai pas choisi moi-même (ça me rappelle quelqu'un ... mais qui ?).
Le lendemain, nous avons emprunté l'escalier biscornu un certain nombre de fois : pour descendre prendre le petit déjeuner .. pour remonter du petit déjeuner. Pour descendre les valises. Pour remonter chercher les filles. Pour descendre les filles. L'idée m'a traversé l'esprit que nous aurions dû tout descendre avant de remonter prendre notre douche et enfiler les tenues de mariage ... Parce que dans l'ordre où nous avons fait les choses ... j'ai le sentiment que ma robe a perdu un peu de son lustre ... et moi un peu de mon calme et beaucoup de mon eau.
Heureusement, nous avions pris de la marge pour nous rendre à la mairie (grâce à l'idée géniale d'arriver la veille), ce qui nous a laissé le temps de retrouver notre souffle et nos esprits !
Quoi qu'il en soit, il est possible que la prochaine fois, je penserai à choisir l'hôtel sur des critères plus précis .. ou de choisir une robe de cérémonie en éponge ... au choix

1 commentaire:

  1. Moi la prochaine fois j'y vais en survet et avec des boules quies pour le voyage avec pomponnette........

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