lundi 25 mai 2009

de tes erreurs tu te repentiras

Qu'est ce qui s'est passé ce soir pour que la situation m'échappe si vite ? peut-être de l'électricité dans l'air, je ne sais pas.

Tout commençait relativement bien pourtant, je ne ne peux pas dire. On avait tous bien mangé. J'avais même fait le repas favori de Pomponnette : coquillette, knacki, désamorceur de bombe. Même pas de quoi râler ! Natourelle, après avoir exigé son lait, son babybel (non, pas celui là, un ôt ..) et son bout de banane, avait demandé péremptoirement à aller se coucher. quand les bonnes volontés s'y mettent, je ne me porte pas en faux. Je suis donc allée la coucher, avec force bisous et "o rovoir, à demain".

La situation a commencé à déraper quand Pomponnette a demandé à faire un dessin. Je n'étais pas contre, et l'ayant équipé du matériel requis (stylo rouge, feuille blanche), je me suis absorbée dans la rédaction d'un mail qui requérait toute mon attention. Quand j'ai enfin levé les yeux, bien sûr, le stylo rouge n'avait pas pu se contenter de l'espace étriqué et restreint que représentait la feuille blanche. Il était donc aller s'épancher, dans un silence de plomb, sur les genoux et les mains de Pomponnette, ravie de cette soudaine liberté d'agir.

S'en est donc suivi un long débat (pardon, monologue) houleux dont le thème principal était la désobéissance ainsi que les multiples plaies d'Egypte qui allaient s'abattre sur elle si je découvrais du stylo sur le canapé. A commencer par le fait d'aller se coucher sans histoire lue par maman, voilà, ça, c'était dit ! De là sont montées des larmes d'enfant fatigué, doublé de la lancinante question consistant à savoir si j'étais fâchée (allez donc ! qu'est ce qui peut bien lui faire penser un truc pareil). Ne ratant pas une occasion de faire un peu de psychologie, je me suis donc lancée dans la conversation :

-"pourquoi tu veux que je ne sois plus fâchée ?"
-"paaaaaaaaaaaaarce que, bouuuuhouuuuhouuuu"
-"ça te fait quoi quand maman elle est fâchée, hum ?"
-"maaaaalll"
haha, on est sur la bonne voie, celle de la repentance, de la culpabilité qui taraude...
-"haaaaaa ! mal où ?"
-"aux fesses !"

OK, à cet endroit, ce n'est manifestement pas la repentance, autant pour moi. La fessée peut-être ?

2 commentaires:

  1. Elle est très forte cette petite, vraiment très forte !

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  2. Moarf ! c'est sûr ! Dostoieski n'a plus qu'à aller se rhabiller ... il n'avait pas prévu une telle chute dans Crimes Chatîments ....

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