La sécurité de ses enfants est le calvaire de tout parent. Trouver le juste milieu entre le risque acceptable, le danger absolu et ... la nécessaire constitution du capital "expérience" pour nos petites têtes blondes... fussent-elles douloureuses lesdites expériences.
Avec Pomponnette, je n'avais pas trop à me plaindre. Pas un placard ouvert, pas de saut à l'élastique du haut de l'escalier (en même temps, nous habitions un plain-pied), pas d'escalades vertigineuses pour attraper les gâteaux dans le placard ... (et les brocolis, je n'en parle même pas). Avec Natourelle, autre tempérament, on est plus dans le Rambo-roulé-boulé. Tout y passe et la bosse comme médaille pour un sommet durement gagné ... ça ne lui fait pas peur. Il a donc fallu revoir tous mes principes, tous mes réflexes. Réorienter les flux de produits ménagers, installer des barrières en haut ... et en bas de l'escalier. Des portes. Des clés.
Restait la terrasse. Cette maudite terrasse en léger surplomb, trois fois rien ... mais un petit a pic bien tranchant pour son front si tendre. Après moultes hésitations (budgétaires ... ben vi), étude de différentes formules et vu que pour l'instant, question LOTO, je n'étais pas servie la première au jackpot ... j'ai opté pour la solution "barrière". Élégante, en alu, horriblement chère (parce qu'en plus, là, j'ai demandé l'aide de professionnels), mais au moins protégeant la quasi-totalité de la terrasse et le risque qu'en se poussant, l'une ou l'autre ne bascule. Bref, un petit budget pour assurer mes arrières. Utile ou non, je reste encore dans l'indécision, mais j'ai préfèré regretter d'avoir construit une barrière pour rien que de regretter de ne pas avoir surveillé un drame éventuel. WALLA, j'investis dans la sécurité.
En même temps, je me demande si j'ai investi à bon escient. Parce que pendant que ces messieurs installaient la barrière, Natourelle (attachée dans sa chaise haute réputée ultra stable) était entraînée par sa soeur dans une chute impliquant la chaise et elle-même. Adultes absents moins d'une minute de la pièce, et tout le monde en larmes à notre retour : Natourelle car elle était toujours coincée dans sa chaise et Pomponnette, de frayeur, et probablement sentant venir la fessée !
Il n'y a pas eu de fessée ! mais des explications, une punition dans la chambre ... mais il y a de quoi vous démoraliser de casser le petit cochon pour une terrasse !!! Quand vous voyez l'imagination délirante des gamins quand il s'agit d'attenter à leur sécurité !!
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